L’Impromptu de campagne

L’Impromptu de campagne, opéra-comique, de Delrieu, musique de Nicolo de Malthe, 11 messidor an 9 [30 juin 1801].

Théâtre Favart.

Titre :

Impromptu de campagne (l’)

Genre

opéra-comique

Nombre d'actes :

 

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

11 messidor an 9 [30 juin 1801]

Théâtre :

Théâtre Favart

Auteur(s) des paroles :

Delrien

Compositeur(s) :

Nicolo Isouard de Malthe

Sur la page de titre de la partition,

L’Impromptu de campagne Mis en Opéra Comique Par E. B. J. Delrieu, musique de Nicolo Isouard de Malte Dédié à son Père. Représenté pour la Première fois au Théâtre Favart le 11 Messidor An 9me.

Courrier des spectacles, n° 1584 du 12 messidor an 12 [1er juillet 1801], p. 2 :

[Le critique est dispensé de parler du sujet, puisqu’il s’agit de la transformation en opéra-comique d’une comédie que les lecteurs sont apparemment censés connaître (L'Impromptu de campagne de Poisson, 1733). Elle a seulement subi quelques modifications que l’article ne détaille pas. La musique a droit à un traitement rapide, mais favorable. Le public a apprécié sa composition, et il a été demandé, et a même paru sur la scène. La fin de l’article accorde un paragraphe à chaque interprète. Trois ont droit à des compliments, pour le quatrième, il faut distinguer entre son talent d’acteur (sa diction est mauvaise) et son talent de chanteur (indiscutable). L’article s’achève par le très banal « En général ce petit ouvrage a fait plaisir » qui visiblement ne veut pas dire grand chose.]

Théâtre Favart.

L’opéra donné hier à ce théâtre sous le titre de l’Impromptu de Campagne, n’est autre chose que la petite comédie de Poisson, qui se joue sur tous les théâtres de cette ville. Le citoyen Delrieu a fait de liés-légers changemens à une on deux scènes, a ajouté à d’autres quelques morceaux d’ensemble sur lesquels le cit. Nicolo, de Malte, a fait une musique très-agréable. L’ouverture, fort applaudie, a voit déjà favorablement disposé les spectateurs, et l’ouvrage entier a obtenu beaucoup de succès. Le compositeur a été demandé et a paru au milieu des plus vifs applaudissemens.

Mademoiselle Philis a très-agréablement chanté dans le rôle de Lisette, et sa diction quoiqu’un peu trop précipitée, a été presque toujours bonne et peut- être meilleure qu'un n’avoit lieu de l’attendre par le peu d’habitude qu’elle a de dire la comédie.

Madame Gonthier, dont la réputation est faite depuis long-tems dans les rôles de carractere a parfaitement saisi celui de la Comtesse.

Chenard jouoit le rôle du comte dont il a bien pris la carricature.

Le citoyen Gavaudan remplissoit le rôle d’Eraste. Il y a laissé beaucoup à desirer pour la diction ; mais on l’a retrouvé dans sa manière de chanter. En général ce petit ouvrage a fait plaisir.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 7e année, 1801, tome II, p. 275 :

[La pièce de Philippe Poisson, l’Impromptu de campagne, comédie en un acte et en vers, a été jouée pour la première fois par les Comédiens Français le 21 décembre 1733. La nouvelle pièce ne mérite que des compliments, mais rapides.]

THÉATRE FAVART.

L’Impromptu de Campagne.

Cet opéra, joué le 11 messidor, n'est autre chose que la comédie de Poisson, à laquelle le C. Delrieu a fait quelques changemens. Il y a ajouté des couplets et des morceaux d'ensemble, sur lesquels le C. Nicolo de Malthe a fait une musique fort agréable.

La pièce a été bien jouée. Le C. Chenard et M.me Gonthier ont été surtout très-comiques dans les rôles du comte et de la comtesse.

Ajouter un commentaire

Anti-spam