La Journée de S. Cloud

La Journée de S. Cloud. à-propos en un acte, en prose, de Mathurin Joseph Boullault, 25 brumaire an 8 (16 novembre 1799).

Théâtre de l'Ambigu Comique

Almanach des Muses 1801

Titre :	Journée de Saint-Cloud (la)
Genre	à-propos
Nombre d'actes :	1
Vers / prose ?	en prose
Musique :	non
Date de création :	25 brumaire an 8 (16 novembre 1799)
Théâtre :	Théâtre de l’Ambigu Comique
Auteur(s) des paroles :	Mathurin Joseph Boullault

Courrier des spectacles, n° 988 du 26 brumaire an 8 [17 novembre 1799], p. 2 :

[Pièce sur l’actualité (on n’est pas loin du 18 brumaire, et on voit que les gens de théâtre étaient très réactifs). Une garantie : la pièce « est un précis exact » des événements, ce qui lui garantit le succès. Mais on aurait aimé que des couplets aient interrompu un « dialogue toujours froid », et que les acteurs connaissent leur rôle (mai ils ont eu si peu de temps pour l’apprendre !).]

Théâtre de l’Ambigu Comique.

La pièce donnée hier sur ce théâtre sous le titre de la Journée de St-Cloud, est un précis exact des faits qui se sont passés dans ce jour mémorable. Les Conseils sont à St-Cloud : Buonaparte va au Conseil des Cinq-cents, et n’échappe qu'avec peine aux coups dirigés contre lui. Uu grenadier le sauve, et reçoit de lui mille témoignages d’amitié. Un traiteur de St-Cloud donne à ce militaire sa fille dont il est amoureux depuis long-tems.

Tel est le fonds de cet ouvrage qui, pour être accueilli favorablement avoit dans son titre seul une forte recommandation. Mais on aurait désiré que l’auteur y eût mis quelques couplets saillans , au lieu d’un dialogue toujours froid, et que les rôles eussent été mieux sçus.

L.-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire par le théâtre (Paris, 1900), p. 51-52 :

Ambigu, 25 brumaire an VIII (16 novembre 1799) : La Journée de Saint-Cloud, pièce en 1 acte, par ***.

Les conseils sont à Saint-Cloud ; Bonaparte mandé par les Cinq Cents n'échappe quavec peine, chez eux, aux coups dirigés contre lui. Un grenadier qui le sauve est chaudement félicité, et reçoit comme récompense la main d'une jeune fille dont il est amoureux depuis longtemps.

A-propos conçu sur le même plan que les précédents [La Girouette de Saint-Cloud, de Barré, Radet, Desfontaines, Bourgueuil, Maurice (Seguiez) et Emmanuel Dupaty et La Journée de Saint-Cloud, ou le Dix-Neuf brumaire, de Léger, Chazet et Armand Gouffé] ; il parut un peu froid et ne dut son succès qu'à la circonstance. (Non imprimé.)