La journée dérangée, anecdote de 1790, comédie en un acte ; par Ducray-Duminil, 1er janvier 1793.
Théâtre de la rue Feydeau.
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Titre :
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Journée dérangée (la)
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose
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Musique :
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npn
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Date de création :
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1er janvier 1793
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Théâtre :
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Théâtre de la rue Feydeau
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Auteur(s) des paroles :
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Ducray-Duminil
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L’Esprit des journaux français et étrangers, 1793, volume 3 (mars 1793), p. 330-331 :
[La pièce est une « bagatelle », à laquelle on ne reproche guère que quelques longueurs, « faciles à faire disparoître », mais à propos de laquelle on ne dit rien de positif, malgré son caractère « patriotique ». L’auteur est connu pour quelques petites choses. La pièce est probablement une petite chose de plus à son actif.]
La journée dérangée, anecdote de 1790, comédie en un acte.
Un vieux duc & une vieille duchesse veulent marier Victoire, leur femme-de-chambre, à-leur vieux maître-d'hôtel ; & ils ne veulent point qu'elle épouse son amant Vincent, parce qu'il est capitaine dans la garde nationale ; ils le font même chasser rudement. Celui-ci, pour se venger, amene sa compagnie chez le duc : ils lui demandent à dîner. Il n'ose refuser ; & ils mangent le repas préparé pour une compagnie d'un autre genre, attendue le soir. Victoire s'assied à table à côté de la duchesse ; Dubroc, marchand de vin, & caporal de la compagnie, auprès d'un abbé masqué. Vers la fin du repas, on entend crier le Journal du soir : on l'apporte, on le lit : qu’annonce-t-il ? la destruction de la noblesse & la prohibition des livrées. Le duc dissimule son dépit, & finit par chanter un refrein patriotique, après avoir marié Victoire à Vincent, & l'avoir dotée. Cette bagatelle a fait plaisir, malgré quelques longueurs faciles à faire disparoître. Elle est de Ducray-Duminil, auteur de quelques jolis romans, de petits airs agréables, & rédacteur des Petites-Affiches.
La base César donne la pièce, qualifiée de « tableau patriotique », comme d'auteur inconnu. La première a eu lieu le 1er janvier 1793. La pièce a été jouée 23 fois au cours de l’année 1793 (dont les deux dernière fois à Toulouse).
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