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Le Jockei

Le Jockei ; comédie en un acte, en prose, mêlée d'ariettes, d'Hoffman, musique de Solié. 16 nivôse an 4 [6 janvier 1796].

Opéra-Comique National, ci-devant Théâtre italien

Titre :

Jockey (le)

Genre

comédie mêlée d’ariettes

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

ariettes

Date de création :

16 nivôse an 4 [6 janvier 1796]

Théâtre :

Opéra-Comique National

Auteur(s) des paroles :

Hoffman

Compositeur(s) :

Solieé

Almanach des Muses 1797.

Linval a une maîtresse nommée Alexandrine. Tout-à-coup Damon, son oncle, arrive avec Isabelle qu'il veut lui faire épouser. Que fait Alexandrine ? elle se déguise en Jockei, et reste dans la maison. Mais Isabelle a aussi une autre inclination. Jolie scène où elle et Linval s'avouent qu'ils ne s'aiment pas. Ensuite Damon surprend son neveu à genoux devant le Jockei. Il faut tout déclarer ; et Isabelle intercède pour les deux amans. On dit à l'oncle qu'Alexandrine est d'une famille honnête ; il se laisse fléchir.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Vente, an 4. (1796 vieux style) :

Le Jockei, comédie en un acte et en prose, mêlée d'ariettes ; Représentée sur le Théâtre de l'Opéra-Comique, ci-devant Théâtre Italien, le 16 Nivôse, l'an IV (6 janvier 1796, vieux style.)

Une seconde édition est parue en l'an 9 (1801), chez le même Vente.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1796, volume 2 (mars avril 1796), p. 273-274 :

[Pièce à succès, sur une histoire d’oncle qui veut marier son neveu déjà amoureux à une femme qui aime ailleurs. Le sujet ne pose pas de problème au critique, et la pièce n’a que les défauts de ses qualités : si « plusieurs situations de cette pièce auroient pu donner lieu à de plus grands développemens », « tout y est ménagé avec tant d'art, écrit avec tant d'esprit, que son ensemble y est très-satisfaisant ». Quant à la musique, elle « est chantante, légère & remplie d'expression ».]

THÉÂTRE DE L'OPÈRA COMIQUE NATIONAL, RUE FAVART.

Le Jokai , comédie eu un acte , mêlée de musique.

Cette pièce a obtenu un succès mérité : le fond en est simple : Alexandrine a quitté ses parens pour s'attacher au sort de Linville, qu'elle aime & dont elle est aimée. Linville demeure chez son oncle, qui est absent : il introduit Alexandrine dans la maison de cet oncle, qui revient bientôt avec Isabelle, fille d'un de ses amis, dans le dessein de l’unir à son neveu. Linville au désespoir, veut cacher Alexandrine ; ce1le-ci se déguise en jokai, & feint d'être au service de Linville. Après plusieurs scènes filées avec art, Linville est surpris aux genoux d'Alexandrine. Isabelle, qui aime ailleurs, intercède l’oncle en favenr des deux amans ; ils sont unis. Sans doute plusieurs situations de cette pièce auroient pu donner lieu à de plus grands développement ; cependant tout y est ménagé avec tant d'art, écrit avec tant d'esprit, que son ensemble y est très-satisfaisant. L'auteur de cette jolie bagatelle est le cit. Hoffmann ; celui de la musique, est le cit. Solier , artiste de ce théâtre, qui avoit déjà prouvé, dans Jean & Geneviève, qu'il savoit mériter plusieurs genres de succès. La musique du Jokai est chantante, légère & remplie d'expression.

D'après la base César (qui écrit Jockey), 41 représentations en 1796 (à partir du 6 janvier), 5 en 1797, 19 en 1798, 15 en 1799. Et sa carrière ne s’est pas arrêtée là. La pièce a été reprise en 1801 et a été jouée jusqu’en 1807, d’après Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 293.

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