Le Mariage par peur

Le Mariage par peur, comédie en un acte, 16 fructidor an 8 [3 septembre 1800].

Théâtre Montansier-Variétés.

Le Courrier des spectacles précise que « le cit. Brunet remplira le rôle de Nigaudin ».

Courrier des spectacles, n° 1279 du 17 fructidor an 8 [4 septembre 1800], p. 2 :

[Un bref article, publié le jour de la deuxième représentation de la pièce. L’intrigue est une pantalonnade avec un niais (le rôle habituel de Brunet, annoncé la veille dans la pièce) qui tente acrobatiquement de pénétrer dans la chambre de sa fiancée, qui en est empêchée par le père, et qui finit par renoncer à ce mariage sous la menace d’être rôti (il devait tenter de s’introduire par la cheminée) : il ne lui reste plus qu’à épouser la vieille tante de sa fiancée qu’il avait promis d’épouser. « Pauvre fonds », « pauvre ouvrage ». Il n’y a rien à ajouter. Bien sûr, pas de nom d'auteur.]

Théâtre Montansier.

Nigaudin vient pour épouser Eléonore, qui aime le jeune Fierval. On l’engage dans une entreprise extravagante, celle de pénétrer la nuit dans la chambre de la demoiselle. Le père d’Eléonore en est instruit : il guette Nigaudin, qui à l’aide d’une poulie s’élève dans l’air, et il fait apporter de la paille dans l’intention d’y mettre le leu. Le campagnard, qui se voit sur le point d'être rôti, demande grâce ; et il ne l’obtient qu’en renonçant à la main d’Eléonore, et en épousant une vieille tante de cette jeune personne, à qui il a fait, il y a quinze ans, une promesse de mariage.

Tel est le pauvre fonds du pauvre ouvrage intitulé: le Mariage par peur.