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Les Maîtresses-filles, ou les Pères à l’école

Les Maîtresses-filles, ou les Pères à l’école, folie en un acte, mêlée de couplets, par M. D**** [Jean-Baptiste Dubois], 1er décembre 1814.

Théâtre de la Gaîté.

Titre :

Maîtresses-filles (les), ou les Pères à l’école

Genre

folie

Nombre d'actes :

1

Vers ou prose ,

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

1er décembre 1814

Théâtre :

Théâtre de la Gaîté

Auteur(s) des paroles :

D**** (Jean-Baptiste Dubois)

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1814 :

Les Maîtresses-filles, ou les Pères à l’école, Folie en un acte, mêlée de couplets, par M. D**** ; Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 1er décembre 1814.

Joseph-Marie Quérard, Les Écrivains pseudonymes et autres mystificateurs de la littérature (Paris, 1854), p. 136, fait figurer la pièce parmi les œuvres de J.-B. Dubois.

Journal des arts, des sciences, et de littérature, Volume 19, n° 355 (cinquième année), 5 décembre 1814, p. 304 :

[La pièce montre trois filles qui veulent corriger leurs pères de leurs défauts (femmes, boisson et jeu). Pour cela elles utilisent la ruse, avec la complicité de leurs amants. Tout finit bien sûr par trois mariages. On peut reprocher à la pièce une certaine uniformité dans les ruses utilisées, et la trop grande crédulité des pères. On peut aussi souligner qu’elle emprunte à plusieurs oeuvres, en particuleir des Variétés. L’auteur n’est pas nommé, mais on dit qu’il est connu. Les acteurs ont bien joué.]

THÉATRE DE LA GAITÉ.

Les Maitresses-Filles, ou les Pères à l'Ecole, vaudeville, par M. Alexandre.

Depuis quelques années, les enfans, soit dans les romans, soit dans les ouvrages dramatiques, ont donné des leçons de plus d'un genre à leurs parens. Les Maîtresses-Filles, suivant ce systême, ont résolu de corriger leurs pères des defauts qu'ils ont. Gaillardin aime la fillette, Bourgeon la feuillette, et M. Piquet ne respire que pour le jeu. Les égrillardes ont des amans qui se chargent volontiers d'administrer la correction : Julien, deguisé en juif, joue avec son futur beau-père, et, secondé par Adèle, lui gagne tout son argent. Henri, sous le costume d'une cuisinière innocente, enflamme Gaillardin, et s'établit chez lui, du consentement de Justine, sa maitresse, qui trouve que la prétendue chambrière a tout ce qu'il faut pour entrer à son service ; aussi se charge-t-elle de la mettre au fait. Enfin Bastien pénètre chez Bourgeon, dans une piece de vin, et se voit exposé à être collé et mis en perce. Les trois mariages se font au dénouement, qui a excité les plus vifs applaudissemens.

Ces diverses ruses sont un peu uniformes : les pères donnent dans le piége trop facilement ; le défi entr'eux et leurs amans rappelle celui de Guerre ouverte ; on retrouve aussi une légère imitation du Vin, le Jeu et les Femmes, et de quelques autres pièces des Varietés. Mais si le fond prête à la critique, l'exécution ne mérite que des éloges. Les détails de ce vaudeville sont fort gais, et l'on rit de bon cœur du commencement à la fin, ce qui n'arrive pas souvent à la Gaîté, où l'on pleure, au contraire, journellement.

L'auteur est, dit-on, connu par plusieurs autres jolis ouvrages. On ne peut que le féliciter sur cette nouvelle production dont le succès a été complet. Elle est jouée d'une manière très-plaisante par Dumesnis, Banasge, Prudent, et par Mlles. Dumouchel, Millot et Hugens.

[Guerre ouverte ou Ruse contre ruse est une comédie en trois actes et en prose de Dumaniant, jouée pour la première fois sur le Théâtre du Palais-Royal, le 4 octobre 1786.]

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