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Mahomet Barbe-Bleue

Mahomet Barbe-Bleue, ou la Terreur des Ottomanes, parodie en prose et en un acte, mêlée de couplets, d'Ourry et Merle, 30 mars 1811.

Théâtre des Variétés

La pièce parodiée est Mahomet II, tragédie en cinq actes et en vers, de Baour-Lormian créée sur le Théâtre Français le 9 mars 1811

Almanach des Muses 1812.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Mme. Masson, mars 1811 :

Mahomet barbe-bleue, ou la Terreur des Ottomanes. Imitation burlesque de Mahomet II, en prose et en un acte, mêlée de couplets ; de MM. Ourry et Merle. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, Boulevard Montmartre, le 30 mars 1811.

Mercure de France, tome quarante-sixième (1811), n° DVI (samedi 30 mars 1811), p. 603 :

Les Variétés répètent Mahomet-Barbe-Bleue. L'auteur de la tragédie, loin de désarmer les parodistes en retirant sa pièce, leur a joué un tour qu'ils ne lui pardonneront pas.

Journal du soir, de politique et de littérature, n° 4641, 8 avril 1811, p. 4 :

[Compte rendu sans complaisance : la tragédie parodiée n'a pas réussi, et sa parodie n'a plus guère de sens. Même action que dans la tragédie, substitution de la prose aux vers, et recours à toute la trivialité possible. « Point d'esprit, rien de saillant, du faux burlesque au lieu de comique, et des couplets sans sel, sans rimes, sans motifs ». Et un seul auteur nommé au lieu de deux.]

Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre.

Mahomet Barbe-bleue, ou la Terreur des Ottomanes.

La désastreuse aventure de Mahomet II est déjà de l'histoire ancienne, à Paris on ne s'occupe pas long-tems du même objet, un autre succède en une minute à celui qui paraissait devoir fixer l'attention pendant un mois entier, c'est pourquoi le compte que je rends de cette nouvelle Barbe-Bleue pourrait bien avoir l'inutile fadeur de la moutarde après diner, si je ne l'abrégeais par égard pour le public et pour l'auteur. L'action est la même que dans la tragédie ; l'imagination du prosateur s'est bornée à l'avilir par tout ce que la trivialité a de plus plat et de plus ignoble : Zulima est madame Malina, Soliman se nomme Sotamant, Eronime Anonyme, et Mahomet, nouvel imposteur, n'est que le fameux Raoul réfugié en Turquie après la mort de la belle Isaure qu'il n'a pas tuée, sur notre théâtre du moins. Point d'esprit, rien de saillant, du faux burlesque au lieu de comique, et des couplets sans sel, sans rimes, sans motifs, telle est cette prétendue parodie-imitation. L'auteur, qui a été nommé, est M. Ourry.

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