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La Noce de Lucette

La Noce de Lucette, opéra en un acte de Monnet, musique de Foignet fils, 18 brumaire an 7 [8 novembre 1798]

Théâtre des Variétés-Montansier.

Ou les Noces de Lucette : c’est le titre qu’on rencontre dans le Courrier des spectacles (par exemple le 18 brumaire an 7 [8 novembre 1798], pour la première, et le 19 brumaire [9 novembre], pour le compte rendu).

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 7 :

La Noce de Lucette, opéra en un acte ; Paroles du Citoyen Monnet, Musique du Citoyen Foignet, Fils ; Représenté à Paris, sur le Théâtre des Variétés-Montansier, le 15 nivôse an 7.

La date de la première représentation est inexacte : c’est le 18 brumaire an 7 [8 novembre 1798] qu’elle a eu lieu, et non le 15 nivôse [4 janvier 1799].

Courrier des spectacles, n° 626 du 19 brumaire an 7 [9 novembre 1798], p. 2 :

[Un petit opéra-comique en un acte, qui a eu du succès, ses auteurs ayant été nommés. Mais le critique se montre sévère : « Un plan très-foible, de petits moyens usés et rebattus », l’intrigue reposant sur la maladresse d’un postillon ivre qui perd une lettre compromettante. Il ne reste à sauver que des éléments moraux (« traits de reconnoissance », « beaux sentimens », et surtout une musique que le public a appréciée (« une très jolie ouverture mêlée d’accompagnemens agréables », « la finale d’un quatuor ».].

Théâtre Montansier.

Le petit opéra donné hier à ce théâtre sous le titre des Noces de Lucette, a eu du succès, Les auteurs ont été demandés ; ce sont les cit. Monnet pour les paroles, et Foignet fils pour la musique.

Un plan très-foible, de petits moyens usés et rebattus, en un mot, une intrigue formés par l’étourderie d’un postillon ivre, et qui laisse tomber de sa poche une lettre importante dont veut se servir un ex-bailly pour perdre son rival, voilà tout le fond de cet opéra. On a applaudi à des traits de reconnoissance et de beaux sentimens, mais tout cela ne fait pas un bon ouvrage. La musique a été fort goûtée, on y distingue sur-tout une très-jolie ouverture mêlée d’accompagnemens agréables, et la finale d’un quatuor d’une assez belle facture.

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