Le Négociant de Hambourg, pluviôse an 8 [février 1800].
Théâtre de la Gaîté.
La pièce n’est pas annoncée dans le Courrier des spectacles du 21 pluviôse [10 février], malgré ce que dit le compte rendu qui en est donné le 22 (voir ci-dessous). Il semble qu’elle ait eu un certain succès dans les mois suivants.
Courrier des spectacles, n° 1075 du 22 pluviôse an 8 [11 février 1800], p. 2 :
Théâtre de la Gaîté.
Dorval, père de Julie, vient d’éprouver une faillite considérable qui l’empêche de faire les payemens nécessaires. Un de ses créanciers, dur et avare, le fait arrêter et conduire en prison mais à la porte même un jeune homme se présente, paie les créanciers ; il se nomme et est reconnu par le père comme prétendu de sa fille ; il le lui propose pour époux, et Julie, qui craint que son choix ne s’accorde pas avec celui de son pere, consent cependant à faire à celui-ci le sacrifice de l’inclination qu’elle nourrit dans son cœur. Mais que sa surprise est agréable, en voyant dans le même homme son amant et l’époux choisi par son pere.
Telle est l’analyse de la pièce donnée hier à ce théâtre, sous le titre du Négociant de Hambourg. C’est foible, mais au moins c’est une pièce. Il y a quelques détails qui ont paru faire plaisir.
Dans la Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801 de Guillaume Imbert, la pièce est signalée dans les productions du Théâtre de la Gaîté, p. 225 :
Le Négociant de Hambourg. Assez bonne pièce.
Les Annales de la littérature et des arts, tome 5 (1821) donnent p. 85-88 le compte rendu d’un opéra-comique intitulé également le Négociant de Hambourg, paroles de M.***, musique de M. Kreutzer.
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