Les Nouvelles Réjouissances ou l'Impromptu de Nanterre

Les Nouvelles réjouissances, ou l’Impromptu de Nanterre, divertissement en un acte, mêlé de couplets, de Sewrin, 7 juin 1811.

Théâtre des Variétés.

Almanach des Muses 1812.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, de l'imprimerie de Dondey-Dupré, 1811 :

Les nouvelles Réjouissances ou l'Impromptu de Nanterre, divertissement en un acte, mêlé de couplets, Par Mr. Sewrin, Représenté à Paris, sur le Théâtre des Variétés, Au mois de Juin 1811, A l'occasion de la naissance du Roi de Rome, et des relevailles de S. M. l'Impératrice Marie-Louise.

Les Tablettes de Polymnie, deuxième année, n° 26 du 20 Juin 1811, p. 412 :

[Le critique se croit obligé de relier la pièce à la naissance du Roi de Rome, même si le lien ne saute pas aux yeux dans le résumé qu’il donne de l’intrigue, une histoire bien morale et bien attendrissante où un invalide accepte de ne pas épouser une jeune femme qui en aime un autre, jeune et beau. Heureusement, il y a de jolis couplets.]

En attendant le Marquis de Moncade, nouvelle pièce qu’on assure devoir être très-piquante, l’Administration de ce Théâtre a pris part à la joie commune en faisant représenter un vaudeville où l’on remarque beaucoup de gaîté et d’esprit. Rose, jeune fille de Nanterre, est dotée à condition qu’elle épousera un militaire du pays. Le seul qui ait les conditions requises pour ce mariage est un vieil invalide qui plaît d’autant moins à Rose, qu’elle aime un jeune jardinier nommé Brunot. Heureusement le père Labrèche sent qu’une jambe de bois est un meuble incommode en ménage, et après s’être amusé quelque temps de la frayeur des deux amans, il cède à Brunot toutes ses prétentions à la main de sa. maîtresse.

On a fait répéter plusieurs jolis couplets chantés avec un véritable talent comique par Bosquier Gavaudan. L’auteur est Mr. Sewrin.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, année 1811, tome III (mai 1811), p. 397 :

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Les Nouvelles Réjouissances, ou l'Impromptu de Nanterre, vaudeville en un acte, joué le 7 juin.

Un colonel et son épouse dotent une jeune et vertueuse orpheline qui doit épouser un militaire. Rose réunit les qualités requises ; elle est choisie comme Rosière ; mais il n'y a dans le village que deux invalides, et aucun des deux ne peut convenir à Rose ; d'ailleurs, elle aime Bruno, le jardinier du çolonel, et jure de n'avoir pas d'autre mari que lui. Cependant le père Labrèche, avec, sa jambe de bois, annonce l'intention de faire valoir ses prétentions à la main de Rose. Bruno se désespère, veut partir et se faire tuer pour être digne d'épouser sa maîtresse. Mais l'Invalide, aussi généreux que brave, cède tous ses droits, ainsi que la dot, à l'amant aimé. Par des chants et par des danses, chacun se livre à la joie et au bonheur qu'il éprouve.

Ce petit tableau villageois est vif et animé. On y a remarqué de jolis couplets.

L'auteur est M. Sewrin.

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