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Nous aussi nous l’aimons, ou la Fête du faubourg Saint-Antoine

Nous aussi nous l’aimons, ou la Fête du faubourg Saint-Antoine, vaudeville en un acte, de Maréchalle, 16 septembre 1815.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Nous aussi nous l’aimons, ou la Fête du Faubourg Saint-Antoine

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

16 septembre 1815

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Maréchalle

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme Masson, 1815 :

Nous aussi nous l’aimons ! ou la Fête du faubourg St.-Antoine, vaudeville en un acte, Dédié aux Habitans du Faubourg Saint-Antoine, Par M. Maréchalle. Représenté pour la première fois sur le Théâtre du Vaudeville, le 16 septembre 1815.

Braves gens ! Et l’on a pu se tromper un instant sur vos véritables sentimens !

Scène IV.

Mercure de France, tome soixante-quatrième, p. 107 :

[Trois mois après Waterloo, et avec un peu de retard sur le calendrier, une pièce pour célébrer la fête de Louis 18. Pas question pour le critique de faire la fine bouche : un tel événement mérite d'être célébré, et il ne se prive pas de faire l'éloge de la pièce, même si elle est bien peu de chose : c'est une bluette, mais il lui trouve bien des qualités, « vérité de sentiment, expression naïve d'une franche gaîté, couplets tournés naturellement et nullement maniérés ». Il a eu des couplets bissés, et la pièce comme l'auteur ont été abondamment applaudi. On a eu son nom, mais sans savoir l'écrire...]

Théâtre du Vaudeville.

Première représentation de Nous aussi nous l'aimons, ou
la fête du faubourg Saint-Antoine.

Il est des sujets de comédie qui portent bonheur, et qu'on ne saurait manquer, sans s'exposer à être taxé de gaucherie et de maladresse. Ce n'est pas qu'on ne trouve de temps en temps, sur son chemin, plus d'un auteur maladroit; mais ce n'est pas celui qui s'est chargé de célébrer la fête du Roi au nom du faubourg Saint-Antoine. Son bouquet, quoique présenté un peu tard, probablement à cause de quelques arrangemens de coulisse, n'en a pas moins paru à propos. Ce n'est qu'une bluette, mais cette bluette vaut mieux que telle pièce à prétention, bien longue, bien froide, bien pointillée, où l'esprit remplace le cœur. Je trouve ici vérité de sentiment, expression naïve d'une franche gaîté, couplets tournés naturellement et nullement maniérés, et dont plusieurs ont obtenu les honneurs du bis ; et ma foi la réunion de tous ces avantages me parait un peu trop rare aujourd'hui pour qu'on n'en sache pas gré à l'auteur. Le public a paru de cet avis, puisqu'il a beaucoup applaudi, pendant toute la pièce, et lorsqu'on a nommé l'auteur. C'est M. Maréchal.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’année 1816 (Xe année), p. 133 :

[Pas grand chose à dire de ce qui n’est qu’une bien mince comédie épisodique de circonstance.

NOUS AUSSI NOUS L'AIMONS, ou la fête du faubourg Saint-Antoine , divertissement en un acte, par M. Maréchal. (16 septembre.)

Cette bleuette est aussi [peu ?] susceptible d'analyse, c'est une suite de scènes épisodiques, dans lesquelles des Parisiens, de toutes les classes, viennent mêler leurs transports, et célébrer à l'envi la fête de S. M.

Tout le mérite de cette bagatelle est dans quelques couplets de circonstance que le public à accueillis avec transport.

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