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Olimpia, ou la Caverne de Strozzi

Olimpia, ou la Caverne de Strozzi, mélodrame en trois actes, à spectacle, de Gibert, musique de Quaisain et Darondeau, ballets de Richard, 3 février 1808.

Théâtre de l'Ambigu Comique.

Titre :

Olimpia, ou la Caverne de Strozzi

Genre

mélodrame à spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers / prose ?

prose

Musique :

oui

Date de création :

3 février 1808

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu Comique

Auteur(s) des paroles :

Gibert

Compositeur(s) :

Quaisain et Darondeau

Chorégraphe(s) :

Richard

Sur la page de titre de la brochure, Paris, de l’Imprimerie de Maugeret, 1808 :

Olimpia, ou la Caverne de Strozzi, mélodrame en trois actes, à spectacle, Par l’auteur de Rozélina, ou le Château de Torento, Musique de MM. Quaisain, et ***. Ballet de M. Richard, Pensionnaire de l’Académie Impériale de Musique. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le mercredi 3 Février 1808.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome I, p. 441 :

AMBIGU COMIQUE.

Olimpia, ou la Caverne de Strozzi, mélodrame , joué pour la première fois, le 3 février.

Les cavernes ont passé de mode ; celle de Strozzi arrive un peu tard ; aussi a-t-elle été mal accueillie. Des décorations fraîches, un assez joli ballet n'ont pu empêcher sa chute. Cependant, comme il est rare qu'au boulevart une pièce tombe tout-à-fait, celle-ci se rejouera encore, mais sans doute peu de temps.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’année 1809, troisième année, p. 200-201 :

[Après une analyse de l’intrigue, le jugement porté est sévère : «  la faiblesse de l'intrigue, la nullité du dénouement, des scènes froides, un stile souvent négligé et incorrect », il y a là de quoi décevoir le public, même à l’Ambigu-Comique.]

OLIMPIA , ou LA CAVERNE DE STROZZI, mélodrame en 3 actes, de M. Gibert, musique de MM. Quaisain et Darondeau, ballets de M Richard. (3 février.)

La comtesse Olimpia, aussi connue à Venise par sa richesse que par sa beauté, a entendu dans un concert, le jeune Lorello, noble seigneur vénitien, et a concu pour lui un violent amour. Née avec des passions vives, elle veut faire partager ses sentimens et employe tour-à-tour les prières et les menaces. Lorello est insensible à cet amour ; il aime Angéla, et rien ne peut le détacher de sa maîtresse. Olimpia a bientôt découvert les motifs qui engagent Lorello à la rebuter : furieuse, elle fait saisir Angéla et son amant, et tous deux sont conduits dans la caverne de Strozzi , située dans une île, et confiés à la garde de brigands salariés par Olimpia. Elle vient toutes les nuits dans cette retraite, entretenir Lorello de son amour, et lui déclarer que l'existence d'Angéla dépend de sa décision.

St.-Albe, jeune chevalier français, ami des arts, et admirateur des merveilles de la nature, aborde dans l'ile pour voir les nombreuses curiosités renfermées dans la caverne : il est témoin de la visite qu'Olimpia rend à son amant ; il voit les chaînes qui accablent Lorello et Angela : la nuit l’empêche de distinguer les traits de celle qui persécute ces infortunés ; mais persuadé qu'ils sont les victimes d'une horrible perfidie, il part pour Venise porter sa déclaration au conseil des trois.

Rosini est le président de ce conseil : Rosini est le frère d'Olimpia ; c'est en présence de cette dernière, qu'il ne reconnait pas, que St.-Albe fait sa déclaration. Rosini jure de pénétrer ce mistère, et le faisant suivre par des gardes, il marche à la caverne ; la situation d'Olimpia devient terrible : elle se voit sur le point d'être découverte, son secret va lui échapper ; ne consultant que son amour, elle devance son frère à la caverne, et se procure un dernier entretien avec Lorello, qui reste inébranlable ; indignée, elle appelle les brigands, fait venir Angela, et veut immoler celui qui la dédaigne sous les yeux de son amante ; à l'instant où le fer est levé sur la tête de cet infortuné, des coups de feu se font entendre : St.-Albe et Rosini arrivent, les brigands sont mis en fuite, et Olimpia, saisissant un poignard, s'en frappe pour se soustraire à la honte de mourir sur un échafaud.

Tautin a rendu avec chaleur et noblesse le rôle de St.-Albe ; Mlle. Lévesque a bien joué le rôle ingrat d'Olimpia ; cependant l'ouvrage n'a obtenu qu'un succès contesté : la faiblesse de l'intrigue, la nullité du dénouement, des scènes froides, un stile souvent négligé et incorrect, telles sont les causes du peu d'accueil que le public a fait à cette pièce.

Annonces de représentations de la pièce dans la Gazette nationale, ou le Moniteur universel, les 3 février (la première), 4, 5, 6, 8, 9, 10 (7e représentation), 12, 13, 14, 15, 18, 19, 21, 26, soit 15 représentations en février. 7, 17 mars. Pas de recherche pour la suite. Le succès n’a pas été si faible...

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