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La Tête à Callot, ou la Prison pour rire

La Tête à Callot, ou la Prison pour rire, comédie vaudeville en un acte, 28 mai 1807.

Théâtre Favart.

Titre :

Tête à Callot (la), ou la Prison pour rire

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

28 mai 1807

Théâtre :

Théâtre Favart

Auteur(s) des paroles :

 

La pièce est citée par Paulette Choné dans « Callot l’insoumis » dans une nouvelle de Gobineau (dans Les Intellectuels face au pouvoir (1815-1870 sous la direction de Marie-Hélène Girard (Actes du colloque organisé à Dijon le 5 février 1993). Elle est présentée comme le premier exemple de la transformation de Jacques Callot « en personnage littéraire, à la Sorel ou à la Cyrano ». Paulette Choné précise que « la « fortune littéraire » de Jacques Callot est surabondante et diverse jusqu’en 1848 ».

La première de cette pièce est annoncée dans le Courrier des spectacles n° 3759 du 28 mai 1807. Le lendemain, le même journal rend compte de la représentation donnée à l’Opéra-Comique (salle Favart) en l’honneur du comédien Chapelle, et finit en promettant un article sur la Tête à Callot. Mais le Courrier des spectacles se transforme dès le 1er juin en courrier de l'Europe et des Spectacles dont la collection n’est hélas pas numérisée.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 12e année, 1807, tome III, p. 406-407 :

[Le compte rendu de la « pièce nouvelle » prend place dans celui d’une représentation au bénéfice d’un acteur. Dans ce genre de soirée, on fait jouer des pièces connues et des pièce nouvelles, jouées par diverses troupes (ici, on cite le Théâtre Français qui joue au Théâtre Favart). La pièce nouvelle, dont on ne dit rien, sinon qu’elle aurait dû faire rire, chute lourdement : on ne dépasse pas la moitié de la pièce.]

THÉATRE FAVART.

La représentation donnée le 28 mai au bénéfice de Chapelle, acteur du Vaudeville, a été fort brillante et sans doute lucrative. L'élite du Théâtre Français jouoit dans les Deux Pages ; Henry et Madame Hervey, dans Amour et Mystère, qui est encore à la mode. Mais la pièce nouvelle a été malheureuse. La Tête à Callot, ou la Prison pour rire, n'a fait rire ni le public ni ses auteurs. Vers la moitié de la pièce on a fait baisser la toile.

L’Opinion du parterre, ou Revue des théâtres, cinquième année, janvier 1808, p. 174 :

[Il s’agit du compte rendu de la représentation donnée pour le comédien Chapelle. Il se limite à constater la chute.]

28 Mai.

Sur le théâtre Favart. Au bénéfice de Chapelle, première représentation de la Tête à Callot, ou la Prison pour rire, en un acte, Chute. Par les Comédiens français, les deux Pages. Amour et Mystère. Prix des places : 9 fr. 7 fr. 5 fr. 3 fr. 2 fr.

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