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Le Trompeur trompé (vaudeville de Desfontaines)

Le Trompeur trompé, vaudeville en un acte, de Desfontaines, 12 juillet 1815.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Trompeur trompé (le)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

12 juillet 1815

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

M. Desfontaines

Journal de Paris, n° 194 du 13 juillet 1815, p. 4 :

[Un rapide résumé de l’intrigue : elle ne brille pas par l’originalité. Puis un commentaire cruel : le titre n’est pas neuf, le reste non plus : sujet éculé, peu ou pas d’esprit et de gaieté. L’auteur est pourtant le très connu Desfontaines, qui a été nommé. On a peu sifflé, mais la salle était peu pleine.]

Première représentation du Trompeur trompé.

Finet a fait acheter à son ami Dorval une maison de campagne, et la lui a fait payer 500 louis au-dessus de sa valeur ; en l’absence du propriétaire, Finet agit dans cette maison comme si elle lui appartenait ; il s’est même permis de la louer à Julie qu’il aime, et il ne s’est réservé qu’un pavillon. Julie ne doute point qu’elle ne soit chez Finet, à l’amour duquel elle est fort peu sensible. Dorval (l’amant aimé de Julie) revient ; il désabuse sa maîtresse sur le compte de Finet. Celle-ci, secondant les projets de son amant, oblige le traître à rendre les 500 louis.

On voit que le sujet de ce vaudeville n’offre rien de plus neuf que son titre ; nous avons bien des pièces dont l’action roule sur la disgrâce plus ou moins plaisante d’un trompeur qui tombe dans les pièges qu’il tend aux autres ; mais cette nouveauté l’emporte sur tous les ouvrages qui l’ont précédée, par l’économie d’esprit et de gaieté que l’auteur a affectée ; car il est impossible de penser que, s’il ne se fut pas observé avec la réserve la plus attentive, il ne lui eût pas, de loin en loin, échappé quelque trait plaisant, quelque mot spirituel.

On est d'autant plus disposé à adopter cette idée, que l’auteur a jadis prouvé qu’il était en état de faire de la dépense. Faut-il croire qu’il est ruiné ? Cet auteur est M. Desfontaines, dont le nom a été prononcé par Isambert au milieu d’un petit concert de sifflets.

Il est juste de dire qu’on a peu sifflé, mais il faut ajouter qu’il n’y avait presque personne.

A. Martainville.          

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome IV, p. 211 :

[Succès paisible : le qualificatif ne manque pas de sel ! Le sujet de la pièce est accusé de ne pas être très original. On ne peut dire le contraire. Rien d’autre dans ce compte rendu : les acteurs ? Le style ? les couplets ? etc.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Le Trompeur trompé, vaudeville en un acte, joué le 12 Juillet.

Finet a fait acheter à son ami Dorval une maison de campagne, et la lui a fait payer 500 louis au dessus de sa valeur ; en l'absence du propriétaire, Finet agit dans cette maison comme si elle lui appartenoit ; il s'est même permis de la louer à Julie qu'il aime, et il ne s'est réservé qu'un pavillon. Julie ne doute point qu'elle ne soit chez Finet, à l'amour duquel elle est fort peu sensible. Dorval (l'amant aimé de Julie) revient ; il désabuse sa maîtresse sur le compte de Finet. Celle-ci, secondant les projets de son amant, oblige le traître à rendre les 500 louis.

On voit que le sujet de ce vaudeville n'offre rien de plus neuf que son titre. Le succès a été extrêmement paisible. On a nommé M. Desfontaines malgré quelques opposans.

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