Créer un site internet

Le Tuteur dupé

Le Tuteur dupé, vaudeville, 12 vendémiaire an 5 [3 octobre 1796].

Théâtre du Vaudeville

Titre :

Tuteur dupé (le)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

 

Vers / prose

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

12 vendémiaire an 5 (3 octobre 1796)

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

 

Journal littéraire de J. M. B. Clément, première année, tome premier, n° X (du 15 Vendémiaire, an cinquième), p. 335-336 :

[La pièce, qui a faiblement réussi, est présentée au public comme la propriété de son auteur qu’on ne connaît pas, d’ailleurs, et on lui demande de prendre sa défense. L’échec de la pièce est mise sur le compte de son manque d’originalité, que ne compense pas esprit et gaîté, les ingrédients indispensables.]

Première représentation du TUTEUR DUPÉ , le 13 Vendémiaire.

M. Grapin, vieil avare, est tout-à-la-fois le tuteur et le rival de Léandre, poète ridicule, amoureux d'Isabelle. Arlequin, valet de Léandre, prévient le tuteur, par une fausse confidence, que Léandre a le projet d'enlever Isabeile et qu'elle seroit heureuse que M. Grapin pût la soustraire à cet enlèvement. Grapin promet de l'attendre le soir à sa porte et de s'en emparer. C'est Arlequin qui vient au rendez-vous, travesti de manière que la moitié de son habillement représente Isabelle, et qu'il est Arlequin par l'autre moitié. Grapin croit tenir Isabelle et la recevoir des mains d'Arlequin. La fausse Isabelle, avant que de consentir à le suivre, le force de signer un papier, qui se trouve être le contrat de mariage de Léandre et d'Isabelle.

Le travestissement ridicule qui dénoue cette farce est traîné dans tous les recueils de parades ; et de semblables pauvretés, devroit ne plus reparoître, ou du moins se faire pardonner à force d'esprit et de gaîté. Le Tuteur dupé n'a pas ce droit à l'indulgence.

Au reste, l'auteur en avoit averti le public par ce couplet d'annonce, qui pouvoit cependant n'être que modeste, et chanté à la fin du Propriétaire et du Fermier.

Messieurs, sur la pièce nouvelle
Il faut vous parler franchement ;
L'auteur fut guidé par son zèle
Beaucoup plus que par son talent ;
Mais d'une funeste influence
Comme il craint la malignité,
Dans vos mains il met la défense
De sa foible propriété.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 2e année, 1796, tome III, p. 526 :

Le Tuteur dupé, donné à ce même théâtre [le théâtre du Vaudeville] le 12 vendémiaire, n’a point eu de succès : les ruses d’Arlequin ont paru usées. la scène la plus singulière est celle où, habillé moitié en homme; moitié en femme; il joue deux personnages à-la-fois. Malgré cela l’ouvrage, sans sel et sans traits, n’a pas réussi.

La base César connaît bien des Tuteurs dupés, mais aucun de 1796, et au Théâtre du Vaudeville.

Ajouter un commentaire

Anti-spam