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Les Trois Fanchons, ou Cela ne finira pas

Les Trois Fanchons, ou Cela ne finira pas, folie-vaudeville en un acte mêlée de danses, de Bonel et Jaurre fils [Jean-Claude Bédéno Dejaure].

Théâtre de la Cité.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 11 [1803] :

Les Trois Fanchons, ou Cela ne finira pas, folie-vaudeville en un acte, mêlée de danses ; Par MM. Bonel et Jore fils.

Pas d'indication du théâtre où la pièce a été créée, ni de date de création.

Dans son Théâtre à Caen, 1628-1830, Paul de Longuemare dit p. 160, que la pièce, représentée dans sa ville, est la « parodie de toutes les Fanchons ». Allusion à la prolifération des Fanchon après le succès de Fanchon la Vieilleuse de Bouilly et Pain.

Le personnage de Fanchon a connu une belle postérité. Après Fanchon la Vielleuse, de Bouilly et Pain (1803), il a été repris en 1802 par René Périn, en 1803 par Hector Chaussier (La Vielleuse du boulevard), Bonet et Jore (Les Trois Fanchons ou Cela ne finit pas), Aude et Servières (Fanchon la Vielleuse de retour dans ses montagnes), Couet (Fanchon toute seule ou Un mouvement d'humeur), en 1804 (Un trait de Fanchon la Vielleuse, anonyme), en 1811 (La Petite Revue lyonnaise ou Fanhon la Veilleuse à Lyon). Et cea continue : La Fanchonnette, opéra comique de Leuveu et Saint-Georges (1856), la Fille de Fanchon la Vielleuse, opérette de Busnach et Verney (1891, sans compter les romans feuilletons. (indications fournies par Gérard Gengembre, Le Théâtre français au 19e siècle, Armand Colin, 1999)

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