Les Trois moulins

Les Trois Moulins, pièce allégorique en un acte mêlée de chants et de danses, à l'occasion du mariage de S. M. l'Empereur avec S. A. I. et R. Marie-Louise, de Jean-Baptiste Dubois et Guilbert de Pixerécourt, créée sur le Théâtre de la Gaîté le 29 mars 1810.

Théâtre de la Gaîté.

Titre :

Trois Moulins (les)

Genre

pièce allégorique

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

29 mars 1810

Théâtre :

Théâtre de la Gaieté

Auteur(s) des paroles :

Jean-Baptiste Dubois et René-Charles Guilbert de Pixerécourt

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome II, p. 367 :

THÉATRE DE LA GAIETÉ.

Les trois Moulins, pièce allégorique en un acte, jouée le 29 mars.

L'un de ces moulins est celui de La Gloire, meunier français ; l'autre appartient à François, meunier allemand, et le troisième a pour propriétaire La Fusée, corsaire anglois, fabricant de poudre.

La Fusée entretient la mésintelligence entre ses voisins, et a grande envie de s'emparer du moulin de La Gloire ; mais en dépit des complots du méchant et de ses accolytes, les deux meuniers redeviennent amis, marient leurs enfans, La France et Louise, et le moulin de La Fusée est englouti par une inondation.

La pièce est terminée par des danses et par des évolutions militaires. Les trois Moulins sont transformés en un temple, où l'on voit les portraits de LL. MM.

Les auteurs sont MM. Dubois et Pixerecourt.

Fêtes du mariage de S. M. l’Empereur Napoléon-le-Grand avec la princesse Marie-Louise, archiduchesse d’Autriche (Paris, 1810), p. 210-211 :

Le THÉATRE DE LA GAIETÉ s'empressa de suivre cet exemple, et trois jours après donna les Trois Moulins (1), joli vaudeville, offrant une idée ingénieuse, de jolis couplets, un dialogue heureux, du spectacle, et un ballet fort agréable. Cette pièce est de MM. DUBOIS et GUILBERT-PIXERECOURT. Voici- quelques couplets :

AIR : Vaudeville de l'Avare.

LOUISE.

Des longs malheurs de ma famille
Mon cœur ne se souviendra plus ;
La Gloire, en m'adoptant pour fille,
Me rend les biens que j'ai perdus.
Dans cette alliance que j'aime,
S'offre un double bonheur pour moi ;
On m'aimera d'abord pour toi,

LA FRANCE.

Puis on t'aimera pour toi-même.

FRANÇO1S.

AIR : De la Meûniére et le Rémouleur.

Ici ce n'est plus un emblême,
Notre respect doit augmenter ;
C'est un souverain que l'on aime,
Son épouse qu'il faut fêter.
Leur amour et leur alliance
Fixent si bien notre destin,
Qu'à présent l'Autriche et la France
Iront moudre au même moulin.

(1) Se trouve chez BARBA, libraire , Palais-Royal.

Dans l’édition de son Théâtre choisi, tome premier (Nancy, 1841), Guilbert de Pixerécourt dresse la liste de ses œuvres. Les Trois Moulins sont le n° 63. Il s’agit d’un « vaudeville, pour le mariage de l’Empereur. Joué pour la première fois le 30 mars 1810 sur le théâtre de la Gaîté, il a eu 20 représentations, toutes à Paris. (p. lxvii)

Ajouter un commentaire

Anti-spam