Tout par hasard

Tout par hasard, comédie en un acte, mêlée de chants, de Monnet, musique de Pierre Gaveaux, 1er brumaire an 5 [22 octobre 1796].

Opéra-Comique.

Titre :

Tout par hasard

Genre :

comédie mêlée de chants

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose, vers pour les chants ?

Musique :

oui

Date de création :

1er brumaire an 5 (22 octobre 1796)

Théâtre ;

Opéra-Comique (théâtre Feydeau)

Auteur(s) des paroles :

Monnet

Compositeur(s) :

Pierre Gaveaux

Almanach des Muses 1798.

Scène de revenant. Le public a eu peine à entendre la pièce jusqu'à la fin.

Dictionnaire lyrique, ou histoire des opéras, de Félix Clément et Pierre Larousse, 1878-1881, p. 666 :

Tout par hasard, opéra-comique en un acte, paroles de Monnet, musique de Gaveaux (Pierre), représenté à Feydeau le 22 octobre 1796.

Journal littéraire, première année, tome second, n° XIII, Du 15 Brumaire, an cinquième p. 30-31 :

[A défaut de nous informer sur la pièce dont il est question, la critique nous éclaire sur le fonctionnement du théâtre Feydeau (et peut-être d’autres théâtres...).]

THÉATRE DE LA RUE FEYDEAU.

Première représentation de Tout Par Hasard ; le 2 brumaire.

Nous ne rendrons aucun compte de cette pièce : l'improbation du public en a fait justice. Nous observerons seulement qu'aucun motif ne doit autoriser les directeurs de ce théâtre à présenter au public de misérables rapsodies qui décrieroient les tréteaux de Nicolet.

Plusieurs artistes, attachés au théâtre Feydeau, l'alimentent de leurs productions ; et, jusqu'à certain points c'est. un malheur pour l'art. Il se forme, entr'eux, une ligue offensive et défensive contre tous les talens qui voudroient approcher de la scène qu'ils ont envahie ; ils nous fatiguent, sans relâche de leurs compositions, et la nécessité de les multiplier rend leurs auteurs indifférens sur le choix des sujets et peu difficiles sur leur propre travail ; de là Lise et Colin, la Gasconade, Tout par Hasard,. etc., etc.

Si ce théâtre ne devient pas plus sévère qu'arrivera-t-il ? que ses nouveautés seront jugées d'avance ; qu'elles n'attireront plus personne à leur première et dernière représentation ; et qu'enfin (puisque les auteurs ne dédaignent pas ce méprisable calcul) la recette même ne les consolera pas des sifflets.

D’après la base César, la pièce de Monnet, musique de Gaveaux, n’a en effet eu qu’une représentation, le 22 octobre 1796.

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