Le Vin, le jeu et les femmes, ou les Trois défauts

Le Vin, le jeu et les femmes, ou les Trois défauts, comédie en un acte mêlée de vaudevilles, de Bonnafons et Chazet, 28 germinal an 11 [18 avril 1803].

Théâtre Montansier.

Titre

Vin, le jeu et les femmes (le), ou les Trois défauts

Genre

comédie mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

28 germinal an 11 (18 avril 1803)

Théâtre :

Théâtre Montansier

Auteur(s) des paroles :

Bonnafons et Chazet

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an XI (1803) :

Le Vin, le jeu et les femmes, ou les trois Défauts  comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, Par MM. Bonnafons et Chazet. Représentée pour la première fois, sur le Théâtre Montansier, le 28 germinal an XI.

Soit le 18 avril 1803.

Courrier des spectacles, n° 2235 du 29 germinal an 11 [19 avril 1803], p. 2 :

[Le critique choisit de ne pas dire du mal de la pièce, et il réduit son succès à l’attrait de son titre dans lequel bien des gens se reconnaissent au moins partiellement. Il se limite ensuite à résumer l’intrigue, une sorte d’arlequinade : Arlequin est mis au défi de se débarrasser de ses trois défauts, vin, jeu, femmes, et il le fait en les pratiquant intensément au point de les faire disparaître. Et c’est Colombine elle-même qui le ramène dans le droit chemin en ce qui concerne son goût immodéré des femmes. Les personnages qui escroquent Arlequin ne reparaissent pas à la fin : c’est une facilité. Le nom des auteurs est donné, parce qu’ils ont été demandés (et non parce qu'ils l'ont mérité). Deux formules qu'on peut lire comme des jugements négatifs.]

Théâtre Montansier.

Le vin, le jeu et les femmes, ou les trois défauts. Il est tant de personnes qui aiment au-moins l'une de ces trois choses qu’il n'est pas étonnant que la foule se soit portée hier à ce théâtre ; cela explique le succès du vaudeville auquel on a donne ce titre.

Arlequin aime Colombine, mais il ne fait que lui donner une sorte de préférence, car il aime toutes les femmes. Le vin, le jeu n’ont pas moins d’attraits pour lui. Il reçoit une lettre anonyme dont l’écriture est d’une femme ; cette dame qui n’est autre que Colombine, lui promet de l’aimer et de se faite connoître lorsqu’il se sera corrigé de ses trois défauts ; la conquête le tente ; pour parvenir à se corriger, il se grise avec son ami Scapin et boit jusqu’à sa derniere bouteille ; il court perdre au jeu tout son argent. Colombine vient l’éprouver sous le déguisement d’une autre femme ; il est près de lui céder, le nom de Colombine lui échappe, et celle ci ôte prudemment son voile pour ne pas lui laisser le tems de faite une rechûte. A l’égard de Scapin et de M. Dubelair qui lui ont escroqué son argeut, on s’est évité l’embarras de les faire reparaître en annonçant qu’ils venaient d’être chassés de la maison de jeu.

La pièce est des cit. Chazet et Bonnefont.

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