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Les Vieux élégans ou les Vieux incroyables

Les Vieux élégans ou les Vieux incroyables, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, de Desfontaines, 30 septembre 1794.

Théâtre du Vaudeville.

Date de création fournie par la base César.

La pièce est citée par Elizabeth Amann, Dandyism In The Age Of Revolution : The Art Of The Cut publié en 2015 à The University Press of Chicago et dont on trouve une version en format PDF sur Internet. Voir en particulier la note 63, page 248.

Repris le 16 février 1797 au même Théâtre du Vaudeville avec des changements.

Le numéro du 30 pluviôse an 5 [18 février 1797] du Courrier des spectacles donne le nom du seul Desfontaines comme auteur. Dans Les spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 2, André Tissier attribue la pièce au trio Barré, Radet, Desfontaines.

Courrier des spectacles, n° 42 du 29 pluviôse an 5 [17 février 1797], p. 3 :

[On retient que la pièce n'est pas nouvelle, que c'est une reprise avec des changements dont l'article ne dit rien, et qu'elle n'est pas une attaque contre la jeunesse, mais contre ceux qui la copient malgré leur grand âge. Les acteurs « ont bien joué », et leur costume est jugé conforme « à la caricature de M. Vernet ». Deux couplets terminent l'article. L'auteur n'est pas nommé]

Théâtre du Vaudeville.

La petite comédie des Vieux Élégans ou les Vieux Incroyables a réussi. Cette pièce n’est pas nouvelle, elle est remise au théâtre avec des changemens. Le but des auteurs est d’autant plus utile, que c’est une critique, non de la jeunesse , comme nous le disons plus bas, mais de ceux qui n’étant plus dans l’âge de la frivolité, veulent imiter les jeunes gens jusques dans leur parure. M.rs Rosières et Chapelle ont bien joué les rôles des deux vieux Incroyables ; leur costume répondoit parfaitement à la caricature de M. Vernet. Les auteurs ne sont pas cités.

A la fin du charmant vaudeville d'Arlequin afficheur, M. Delaporte a chanté, pour annonce, le couplet suivant que nous citons avec grand plaisir.

Air du Vaudeville d’Arlequin afficheur.

Nous ne voulons pas, voyez-vous,
Faire la guerre à la jeunesse,
Nous aimons à la voir chez nous,
Nous voudrions l’y voir sans cesse.
Pour critiquer les jeunes gens;
Nous sommes tous trop raisonnables,
Et nous savons que les méchans

Ne sont pas incroyables.

M. Rosières a chanté le couplet suivant, qui a fait aussi grand plaisir au public. Il dit en parlant des jeunes gens.

Air des Visitandines.

Les jeunes gens ont pour méthode,
D’aimer beaucoup la nouveauté ;
Mais ils gardent, changeant de mode,
Leur esprit et leur loyauté.
Oui, mon ami, ne t’en déplaise,
On a toujours trouvé l’honneur
Sous les dehors et la couleur
De la frivolité française.

D'après la base César, la pièce s'appelle simplement les Vieux élégants. D'auteur(s) inconnu(s), elle a été créée le 30 septembre 1794 au Théâtre du Vaudeville, où elle a connu 9 représentations en 1794, 2 en 1797 (mais César ne connaît pas la date du 16 février) et 1 en 1799.

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