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Virginie, ou l'Orpheline de village

Virginie, ou l'Orpheline de village, comédie en un acte et en prose, de Jean-François Jacques Corsange de la Plante et Charles Henrion, 24 Ventôse an 7 [14 mars 1799].

Théâtre des Jeunes Artistes

Titre :

Virginie; ou l’Orpheline de village

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose

Musique :

non ?

Date de création :

24 ventôse an 7 [14 mars 1799]

Théâtre :

Théâtre des Jeunes Artistes

Auteur(s) des paroles :

Jean-François Jacques Corsange de la Plante et Charles Henrion

Almanach des Muses 1800.

Courrier des spectacles, n° 752 du 25 ventôse an 7 [15 mars 1799], p. 2 :

[Voilà un compte rendu dans lequel le critique ne prend pas parti. Il commence par des éléments factuels, résume ensuite l’intrigue de la pièce sans porter le moindre jugement, sans parler ni de succès, ni d'échec, avant de nommer les auteurs. On ne saura pas ce qu’il pense de cette intrigue très conventionnelle, à la morale qui peut surprendre (mais peut-être ne surprenait-elle pas en 1799).]

Théâtre des Jeunes Artistes

Ce théâtre est fertile en nouveautés. Il vient aussi d’admettre plusieurs jeunes artistes dont le début eut lieu hier, dans la première représentation de Virginie, ou l’Orpheline de Village, comédie en un acte.

Mathurine crue mere de Virginie, est obligée par l’indigence de vendre sa maison, qui est achetée par Richard, laboureur opulent, dont le fils, nommé Louis, aime Virginie. Richard, en visitant sa nouvelle acquisition, y trouve un sac rempli de pièces d’or. Il veut le rendre à Mathurine : celle-ci refuse. Candor, homme de loi, leur montre un papier par lequel on reconnoit que la somme a été léguée à Virginie par sa mere, madame de Nanteuil, lorsqu’elle mourut.

Richard, qui condamnoit les amours de son fils, consent alors à son mariage, voyant que Virginie n’est plus dans l’indigence.

Cette pièce est du citoyen Henrion, et de l’instituteur des jeunes artistes.

L’instituteur des jeunes artistes, c’est Corsange de la Plante.

Le 21 fructidor an 11 (8 septembre 1803), la pièce a été jouée au Théâtre de l'École dramatique Source : Journal de Paris, n° 351 du 21 fructidor an 11, 8 septembre 1803, p. 2244). Elle a pu l’être aussi le 14 fructidor an 11 (même source, n° 344, du 14 fructidor, p. 2200) et le 5ème jour complémentaire (même source, n° 365 du 5ème jour complémentaire, p. 2330) mais, dans les deux cas, elle est annoncée simplement par le titre Virginie.

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