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Voyage de Saint-Cloud par terre et par mer

Le Voyage de Saint-Cloud par terre et par mer, comédie en trois actes mêlée de vaudevilles, de Georges Duval et Armand Gouffé, 23 Frimaire an 7 [13 décembre 1798].

Théâtre Montansier Variétés

Dans son numéro du 13 décembre, le Courrier des spectacles précise que « Brunet remplira le rôle de Vertvert ».

Titre :

Voyage de Saint-Cloud par terre et par mer

Genre

comédie

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

23 frimaire an 7 [13 décembre 1798]

Théâtre :

Théâtre Montansier-Variétés

Auteur(s) des paroles :

Georges Duval et Armand Gouffé

Almanach des Muses 1800

L’Almanach des spectacles de Paris pour l’an IX de la République, p. 80, cite cette pièce parmi les œuvres d’Armand-Gouffé, en précisant qu’elle a été faite « en société » (mais sans autre précision).

La Biographie universelle et portative des contemporains, tome 2, (Paris, 1834), p. 1552, dans l’article consacré à Georges Duval, signale la pièce comme étant son oeuvre, « avec M. Gouffé » : pièce en trois actes. La contribution de Gouffé concernait principalement la rédaction des couplets.

Le titre de la pièce reprend celui d’une brochure de Louis-Balthazar Neel parue en 1748 sur ce lieu de villégiature des Parisiens du 18e siècle. Elle sera reprise à plusieurs reprises au siècle suivant, sous le titre encore plus comique de Voyage de Paris à Saint-Cloud par mer et retour de Saint-Cloud à Paris par terre.

Courrier des spectacles, n° 661 du 24 frimaire an 7 [14décembre 1798], p. 2 :

Théâtre Montansier.

Encore une chute complette au théâtre Montansier ! l’extravagance, sous le titre du Voyage de St-Cloud par terre et par mer, est tombée au milieu des murmures et des coups de sifflets : cette pièce n’a pas même été entendue jusqu’à la fin. Il seroit fort difficile de donner un apperçu des défauts de cet ouvrage. Ce n’est qu’un tissu des plus basses trivialités, de détestables calembourgs et d’invraisemblances choquantes. Il a fallu que cette rapsodie fût bien mauvaise, puisque, malgré le jeu naturel du cit. Brunet, on a fait baisser la toile , sans vouloir entendre la pièce jusqu’à la fin.

La base César ne dit pas grand chose de cette pièce, d’auteur inconnu, sans indication de genre. Elle aurait connu 3 représentations au Théâtre de Montansier, les 13, 14 et 19 décembre 1798.

 

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