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Zoé, ou la Pauvre petite

Zoé, ou la Pauvre petite, opéra en un acte mêlée de chant ; paroles de Bouilly, musique de Plantade. 14 messidor an 8 [3 juillet 1800].

Théâtre de l'Opéra Comique national, rue Favart

Titre :

Zoé, ou la Pauvre petite

Genre

comédie mêlée de chants

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose, avec couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

14 messidor an 8 (3 juillet 1800)

Théâtre :

Théâtre de l’Opéra-Comique national, rue Favart

Auteur(s) des paroles :

Jean-Nicolas Bouilly

Compositeur(s) :

Plantade

Almanach des Muses 1801

Zoé a perdu ses parens ; elle est dans la plus extrême indigence, et n'a vécu long-temps que des secours que lui donnait un citoyen honnête tombé lui-même dans la misère. Cependant elle aime un jeune homme dont elle est aimée. La mère de celui-ci craignant que son fils n'ait fait un mauvais choix, s'est déguisée en femme indigente, a pris le nom d'Ursule, et est venue se loger près de Zoé. Ursule est ravie de la conduite de la jeune personne jusqu'à ce qu'elle découvre qu'un M. Furard, propriétaire de la maison qu'elle habite, a des vues sur Zoé, veut la séduire, et que Zoé, loin de refuser les sommes qu'il lui propose, les accepte, et par ses demandes prévient même ses offres. Ursule est près d'éclater, de rompre toute espèce de liaison entre son fils et Zoé ; mais elle apprend que les sommes reçues et empruntées sont destinées au soulagement de ce citoyen honnête, qui se trouve être le frère de M. Furard. Les soupçons se dissipent, tout se concilie, et Zoé s'unit à son amant.

De l'intérêt ; des détails aimables ; des scènes touchantes qui n'ont point couvert l'invraisemblance et la sorte d'immoralité que présente le fonds.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an X (1802) :

Zoé, ou la pauvre Petite, comédie en un acte et en prose, mêlée de chants ; Par J. N. Bouilly, Membre de la Société Phylotechnique. Musique de Plantade. Représentée, pour la première fois, sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 14 Messidor, an 8.

Oui, bien souvent c’est une erreur,
Que de juger sur l’apparence.

Zoé, scène dernière.

Courrier des spectacles, n° 1217 du 15 messidor an 8 [4 juillet 1800], p. 2 :

[La nouveauté, qui a rencontré le succès, est pleine de « cette morale pure et douce qui caractérise » l'œuvre entière de Bouilly. Si le style est jugé soigné, le plan paraît peu satisfaisant, et certains détails sont peu adaptés aux situations. La musique est inégale. Certains airs ont été très appréciés, mais d’autres sont peu originaux, défaut compensé par « du chant et de la simplicité d’accompagnement » (la musique d etéhâtre n’est pas de la musique symphonique !).]

Théâtre Favart.

Le citoyen Bouilly vient d’ajouter un succès à ceux qu’il a obtenus jusqu’à ce jour. La pièce que l’on a donnée hier pour la première fois, sous le titre de Zoë, ou la Pauvre petite, respire cette morale pure et douce qui caractérise toutes ses autres productions. Le style en est soigné, mais le plan n’est pas sans défauts. Il est aussi quelques détails qui nuisent à des situations du reste intéressantes pour la plupart. Nous donnerons demain le précis de cet ouvrage, dont la musique a fait aussi plaisir. La composition ne présente pas à beaucoup près le même charme dans toutes ses parties, mais on a remarqué et vivement applaudi le premier duo, dont le chant et l’accompagnement sont d’une pureté et d’un naturel parfaits, et un air mis dans la bouche d’un vieillard. Quelques autres morceaux ont paru ne pas avoir toujours un mérite incontestable de nouveauté ; mais du chant et de la simplicité d’accompagnement couvrent ce défaut.

Dans cette pièce les citoyens Gavaudan, Dozainville, et mesdames Dugason et St-Aubin, donnent une nouvelle preuve de la supériorité de leur talent.

Les auteurs ont été demandés ; le cit. Plantade seul a paru et a été accueilli par de nombreux applaudissemens.

Courrier des spectacles, n° 1218 du 16 messidor an 8 [5 juillet 1800], p. 2 :

[L’analyse promise la veille commence par un résumé minutieux de la pièce : il ne manque rien, tout est révélé, expliqué. C’est une histoire bien morale, bien émouvante, que l’histoire de cette pauvre orpheline amoureuse d’un riche jeune homme, et qui agit constamment contre ses intérêts en raison même de son désir de bien faire. Le critique se permet seulement, à deux moments de souligner l’invraisemblance de l’intrigue (les confidences de Furard à la mère de Dalainval, le lien de parenté de Furard et de Dalaincourt). Comme de juste, la vertu triomphe des conventions sociales, et la mère du jeune homme riche accepte, devant les qualités qu’elle finit par découvrir chez Zoë, qu’il épouse une jeune femme pauvre, mais si morale. Ce dénouement n’est pas tout à fait du goût du critique, pour ce qui est de la réconciliation des deux frères, d’ailleurs jugée inutile et embrouillant l’action. Et les mobiles de Zoë restent trop longtemps obscures pour le spectateur. Mais « le sujet en lui-même est d’un grand intérêt, et les moindres situations en sont amenées avec intelligence, traitées avec beaucoup de sentiment », et le critique lui promet un bel avenir.]

Théâtre Favart.

Zoë est une jeune Orpheline qui recueillie par un négociant et sa femme, gens aisés, a eu bientôt à gémir sur la perte de cette dernière dont elle avoit toute l’amitié : Zoë , privée de ce soutien, ne vit plus que du travail de ses mains ; elle occupe une chambre dans une maison dont le propriétaire, M. Furard, est fort riche. Ce vieillard est devenu amoureux de Zoë, il croit même pouvoir la fléchir par des générosités que cette jeune personne accepte. La conduite de Zoë, inconsidérée peut-être, mais non pas criminelle, ne laisse pas pour cela plus d’espérance à M. Furard ; Zoë est vertueuse, et de plus son cœur est tout au jeune Dalainval, qui aime éperdûment Zoë ; mais Dalinval est riche ; sa mère, qui jouit d’une fortune considérable à Nancy, ne permettra jamais qu’il épouse une fille sans naissance et sans liens ; ce sont les transes de ces amans. Dalinval a bien écrit à sa mère pour lui dépeindre les qualités rares de Zoë et l’amour qu’il a pour elle ; mais qu’elle [sic] sera la réponse de madame Dalainval ? Zoë elle-même veut généralement faite la sacrifice de sa tranquillité à son amant, et dans une lettre qu’elle écrit à madame Dalinval, elle demande s’il faut qu’elle renonce à celui qu’elle aime ; elle consulte sur cette démarche une voisine nommée Ursule, à laquelle elle donne toute sa confiance, et qu’elle affectionne au point de la regarder comme sa mère, et de vouloir ne plus faire avec elle qu’un seul ménage. Zoë ignore que sous l’extérieur d’une gouvernante sans condition, Ursule n’est autre que madame Dalinval, qui pour s’assurer par elle-même de ce que son fils lui a écrit des vertus de cette jeune personne, est venue loger sur son pallier même. Madame Dalinval partage dabord la bonne opinion de son fils pour Zoë ; mais pendant que celle-ci est allée porter de l’ouvrage, elle voit venir M. Furard, qui (par l’une de ces invraisemblances très-communes dans les actions trop resserrées) fait à la fausse Ursule l’aveu de l’amour qu’il a pour Zoë, et la charge de le servir auprès de cette orpheline, qu’au sur-plus il dépeint comme sensible aux attraits de l’or Effectivement, madame Daiinval est témoin d’une demande de cent écus que Zoë fait, à M. Furard ; elle a vu de plus Zoë cacher un homme dans un cabinet ; elle ne voit plus dès-lors que vice et bassesse dans celle qu’elle croyoit vertueuse. Dalinval arrive, reconnoît sa mère, et Zoë n’est témoin de cette reconnoissance que pour entendre le refus le plus dur aux instances de son amant. Madame Dalinval croit confondre Zoë en lui reprochant sa conduite devant M. Furard lui-) même ; Zoë alors fait sortir de sa retraite M. Dalincourt, le mari de celle qui l’avoit accueillie autrefois, son bienfaiteur enfin, qui poursuivi par des créanciers a trouvé un asyle chez Zoë, et privé de ressources, n’en recevoit plus que de cette fille reconnoissante. Ces bienfaits se composoient des générosités de M. Furard, qui par un hasard inconcevable, est le frère de M. Dalincourt, et la cause des malheurs de cet homme. Cette circonstance, et l’exemple de tant de vertus dans une personne aussi exposée aux séductions et aussi vertueuse, fléchit tout le monde, Furard se réconcilie avec son frère et met fin aux poursuites qu’il exerçoit contre lui comme son créancier, et madame Dalinval consent au mariage de son fils avec la Pauvre petite.

Rien de si brusque que cette réconciliation des deux frères. Etoit-il bien nécessaire de rendre l’objet des bienfaits de Zoë frère du vieux propriétaire qui la courtise ? car cet incident a paru embrouiller un peu l’action. Le spectateur d’ailleurs jusqu’au dénouement, n’est pas trop au fait de l’emploi que fait Zoë des dons de M. Fu rard ; le motif qui la porte à donner un asyle à M. Dalincourt, et quel est ce personnage, ne sont pas choses très-clairement expliquées. Ces défectuosités rendent le plan de la pièce imparfait ; mais on le répète, le sujet en lui-même est d’un grand intérêt, et les moindres situations en sont amenées avec intelligence, traitées avec beaucoup de sentiment. En un mot, c’est une pièce que, malgré ses défauts, on verra toujours avec plaisir.

B ***.          

La Décade philosophique, littéraire et politique, an viii, IVe trimestre, n° 30, du 30 Messidor, p. 181-182 :

[Un assez long résumé ouvre le compte rendu. Il met en lumière le caractère moral (voire moralisateur) de la pièce. Pour le critique, la pièce est remarquable par sa « contexture », et il en attribue le mérite au librettiste : « l'Auteur a un cachet particulier de morale douce et de sensibilité touchante qui assurera toujours son succès « . Une seule critique, présentée comme sévère : « les actions des personnages principaux ne sont pas toujours d'accord avec leurs caractères annoncés », ce qui amène « une sorte d’invraisemblance morale ». Jugement positif sur la musique, « aimable » (mais ce n’est pas un grand compliment). L’auteur du livret est mieux traité.]

Théâtre de l'Opéra-Comique.

Zoé ou la Pauvre Petite, opéra comique en un acte.

Zoé est une pauvre petite orpheline bien indigente, qui n'a de ressource pour vivre que le travail de ses mains : elle est jeune, naïve et sensible. L'amour lui fait éprouver quelque consolation : elle est adorée d'un jeune homme vertueux et confiant, dont l'état et la fortune semblent devoir réparer pour elle les torts et les rigueurs du destin. La mère de son amant est venue se loger auprès d'elle sous le nom supposé d'Ursule, pour examiner de plus près ses mœurs, son caractère et sa conduite ; et déjà séduite, ainsi que son fils, par la douce candeur et par les vertus de Zoé, elle s'apprête à consentir à son hymen ; mais elle s'aperçoit que l'orpheline demande, avec assez de hardiesse, des secours pécuniaires à M. Furard, propriétaire de la maison, vieux libertin, qui a fondé sur ces libéralités des espérances injurieuses à sa vertu, et de plus, qu'elle fait cacher un homme dans son cabinet. Il n'en faut pas davantage à l'Ursule supposée pour accuser la pauvre petite de la fausseté la plus atroce et de la plus vénale corruption : elle se détermine donc à se nommer, à détromper son fils, à convaincre Zoé d'intrigue et d'une double perfidie ; quand cet homme, furtivement introduit dans le cabinet, témoin des maux dont il est cause, vient enfin dévoiler le mystère. C'est le frère de M. Furard lui-même, le seul protecteur qui fût resté à l'orpheline, tombé tout-à-coup dans la misère, poursuivi par ses créanciers, à qui, par reconnaissance, Zoé a cru devoir accorder un asile ; c'est aussi pour lui que Zoé a bravé momentanément les soupçons de M. Furard, en se déterminant à lui arracher des secours.

Une explication si simple ne fait qu'ajouter aux droits de la pauvre petite sur le cœur de son amant et sur l'estime d'Ursule, et cette crise d'un moment détermine enfin le bonheur de toute sa vie.

La contexture de ce joli petit acte décèle évidemment l'homme exercé à manier les ressorts et les situations dramatiques : l'Auteur a un cachet particulier de morale douce et de sensibilité touchante qui assurera toujours son succès : l'émotion dispse à l'indulgence.

Le seul reproche que la critique sévère puisse faire à cet ouvrage, c'est que les actions des personnages principaux ne sont pas toujours d'accord avec leurs caractères annoncés. La naïve candeur et la confiance de Zoé semblaient exclure le mystère qu'elle fait à Ursule de sa position avec Furard, et la bonté d'Ursule devait aussi la faire balancer davantage à croire légèrement Zoé coupable de tant de duplicité, et à la traiter avec un si humiliant mépris. Il en résulte une sorte d'invraisemblance morale dans le nœud de l'ouvrage. La musique est aimable, et ne peut qu'ajouter à la réputation du C. Plantade.

L'Auteur des paroles est le C. Bouilli, auteur de l'Abbé de l'Epée, des Deux-Journées, de Réné Descartes, etc. etc.                    L. C.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, VIe année (an VIII – 1800), tome second, p. 272-273 :

[Avant de résumer l’intrigue, le critique nous met en garde contre l’invraisemblance du plan, qui n’a pourtant pas nui au succès. Il en montre l’arbitraire, et ridiculise un peu son dénouement. La pièce a pourtant à ses yeux « un grand intérêt », dû au talent du librettiste.]

Théâtre Favart.

Zoé, ou la Pauvre Petite.

Beaucoup d'invraisemblances caractérisent le plan de cet opéra, joué cependant avec succès, malgré ses défauts, le 15 messidor.

Zoé, jeune orpheline, a perdu M.me Dalincourt, sa bienfaitrice ; elle loge dans la maison de M. Furard. M.me Dalinval, dont le fils est épris de Zoé, est venue sous le nom d'Ursule, loger sur le même pallier qu'elle, pour juger des vertus que son fils lui vante à chaque instant. Furard, qui aime Zoé, charge la fausse Ursule de servir son amour pour elle ; elle la lui dépeint comme sensible aux attraits de l'or. M.me Dalinval voit en effet Zoé lui demander cent écus que Furard lui donne. Elle a vu de plus un homme que Zoé a fait cacher dans un cabinet ; et lorsque le jeune Dalinval vient et reconnoît sa mère, Zoé témoin de cette reconnoissance, entend le refus le plus dur fait aux instances de son amant. M.me Dalinval croit confondre Zoé en lui reprochant sa conduite, mais elle fait paroître M. Dalincourt son ancien bienfaiteur qui, poursuivi par des créanciers, a trouvé un asyle chez elle, et qui par un de ces hasards qui se trouvent dans les ouvrages de théâtre, se trouve frère de M. Furard. On se doute bien que Dalinval épouse la pauvre petite. Malgré ses défauts, la pièce offre un grand intérêt, c'est le talent principal du C. Bouilly, auteur de cet ouvrage. La musique est du C. Plantade.

L’Esprit des journaux français et étrangers, vingt-neuvième année, tome X, Messidor an 8 de la République. p. 189-190 :

[Le résumé de l’intrigue permet d’en saisir le caractère mélodramatique : une jeune fille qui a l’obligation de justifier son comportement, que la mère de son amant juge méprisable, alors qu’il est admirable. C’est d’ailleurs sur ce point qu’insiste ensuite le critique, parlant de « morale douce et pure », de «  scènes touchantes & bien dialoguées ». Il en conteste le dénouement, trop prévu (le mariage de la jeune Zoé avec son amant, qui n’est certes pas une surprise), ainsi que l’absence de nouveauté et d’intérêt de l’intrigue. La musique est « simple & bien à la scène », les acteurs ont joué « avec un ensemble parfait », et les auteurs ont été demandés et nommés. Seul le musicien a paru.]

THÉATRE DE L'OPERA COMIQUE NATIONAL, RUE FAVART.

Zoé, . ou la Pauvre Petite, opéra.

Madame Dalinval (de Nanci), apprenant que son fils Hyppolite est épris d'une jeune ouvrière en dentelles, nommée Zoé, part secrètement pour Paris, où demeure cette orpheline, & s'introduit chez elle sous le nom d'Ursule, dans le dessein de connoître si Hyppolite a fait un bon choix. Mme. Dalinval conçoit d'abord la meilleure idée de Zoé ; mais des apparences trompeuses ont bientôt changé ces heureuses dispositions. Elle apprend que l'orpheline reçoit des cadeaux d'un homme riche qui en est amoureux (M. Furard, propriétaire de sa maison) ; qu'elle entretient l'espoir criminel de ce vieillard, & enfin qu'un homme inconnu est caché chez elle. Zoé, vouée au mépris par la mère de son amant & en présence
de ce jeune homme, se voit forcée d'expliquer
un mystère qui la rend plus que suspecte ; elle prouve que les cadeaux du vieux propriétaire ont servi à soulager le respectable frère de cet
homme corrompu ; que l'homme caché dans un cabinet n'est autre que l'infortuné objet de sa bienfaisance, & que, bien loin de mériter des reproches, elle a des droits à l'estime & à l'admiration. Cette explication suffit à Mme. Dalinval, & les deux amans sont unis.

Tel est le fonds de l'opéra qui a été joué dernièrement, pour la première fois, sous le titre de Zoé, ou la Pauvre Petite, & qui a obtenu du succès. La morale en est douce & pure ; il offre des scènes touchantes & bien dialoguées, mais le dénouement trop prévu n'a point paru assez adroit. Le plus grand défaut de cette pièce est dans son sujet même, qui n'est pas assez neuf pour inspirer un grand intérêt. Quant à la musique, elle est simple & bien à la scène : la romance de Mme. Dalinval est surtout remplie de grâces & expression.

Cette pièce est jouée avec un ensemble parfait par les CC. Gavaudan & Dogainville, & par Mmes. Dugazon & Saint-Aubin. Ces deux actrices y méritent particulièrement les plus grands éloges.

On a demandé les auteurs ; ce sont les CC. Bouilly pour le poëme, & Plantade pour la musique ; ce dernier a été amené sur le théâtre.

Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 447, connaissent 17 représentations à Zoé ou la Pauvre petite.

 

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