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Références : de S à V
Les mots du théâtre au XVIIIe siècle.
Index des références, de S à V.
Salazar n’est pas connu.
Théâtre espagnol.
Saumaise (Claude, 1588-1653, humaniste et philologue).
Air.
Scaliger (Joseph Juste, 1540-1609) définit la protase comme exposant le sujet sans dévoiler le dénouement.
Protase.
Sénèque (peu d’amour dans ses pièces).
Amour.
Sénèque (ou pseudo Sénèque), auteur d’Octavie, la seule tragédie prætextata qui soit restée.
Palliatæ prætextatæ.
Tragédie romaine
Sénèque le Tragique (auteur d’un aparté de 17 vers).
Aparté.
Sénèque, De Tranquillitate animi, 1, 15 : le sublime signe de la faiblesse humaine, mais aussi 17, 10-11, gage de la tranquillité de l’âme.
Sublime.
Sentiments de l’Académie sur le Cid : l’auteur n’est pas prisonnier de la chronologie exacte des faits, il doit seulement se plier à la vraisemblance et peut déplacer des événements, sans « dégénérer en licence ».
Unité.
Shakespeare, apparition d’une ombre dans Hamlet et dans Macbeth.
Machine.
Shakespeare, Hamlet, acte 1, scène 5, a surpassé, dans la scène où apparaît le fantôme, la description de l’enfer de Milton. Cette scène est le chef d'œuvre du théâtre moderne dans le genre de la terreur, et ses détails sont dignes du pinceau du Caravage.
Terreur.
Shakespeare ne respecte pas l’unité de lieu
Scène.
Shakespeare est considéré, avec Johnson, comme le premier auteur de théâtre d’Angleterre.
Théâtre anglais.
Shakespeare, Henri IV, Richard III, Macbeth : ces tragédies violent complètement la règle des unités en embrassant un règne tout entier. En tête de certaines de ses pièces, on lit que l’intrigue se déroule sur plusieurs années (de 3 à 16, d’après l’article).
Unité.
Antonio de Solis y Ribadeneyra (1610-1686) est un dramaturge et historien espagnol.
Théâtre espagnol.
Sophocle et Euripide ont porté, à la suite d’Eschyle, la tragédie au point d’excellence où les Grecs l’ont laissée.
Tragédie.
Sophocle, Ajax : Ajax se tue sur la scène.
Scène.
Sophocle, Antigone : exemple de pièce à la fin de laquelle le crime prévu ne s’exécute pas, puisque Hémon ne tue pas son père.
Incident.
Sophocle, Antigone, cinquième épisode : c’est l’opiniâtreté de Créon qui provoque son changement de fortune.
Péripétie.
Sophocle, Electre (la scène de reconnaissance d’Electre et d’Oreste autour de l’urne vide).
Amitié.
Sophocle, Electre.
Amour.
Sophocle, Electre : modération de Chrysosthémis et emportement d’Electre.
Contraste.
Sophocle, Œdipe-Roi, tragédie dans lequel le crime est commis avant que la pièce ne commence. C’est sa révélation qui provoque la terreur dans le dénouement.
Fable.
Sophocle, Œdipe-Roi : dans la pièce, Œdipe ne connaît pas l’atrocité de son action, mais cette action est hors de la pièce.
Incident.
Sophocle, Œdipe-Roi : on y voit le héros apparaître le visage couvert de sang après s’être percé de son épée (il s’est crevé les yeux). Mais Sophocle joue moins de l’horreur qu’Eschyle, et fait de la terreur le ressort de la tragédie.
Horreur.
Sophocle, Œdipe-Roi, troisième épisode : une péripétie fondée sur une reconnaissance, quand Œdipe, à l’arrivée du messager venu de Corinthe, découvre la vérité sur sa naissance et commence à comprendre qu’il a tué son père et épousé sa mère.
Péripétie.
Sophocle, Œdipe roi : la terrible leçon que donne la pièce a pour but de guérir le spectateur de la pitié et de la terreur, vues comme des faiblesses.
Terreur.
Sophocle, Œdipe roi : analyse de l’effet que produit sur le spectateur les malheurs du personnage principal, terreur et pitié. Il est victime d’une sorte de fatalité à laquelle tous les hommes sont soumis. Le dénouement de cette pièce est vraiment tragique.
Tragique.
Sophocle, Œdipe roi et Œdipe à Colone.
Amour.
Appareil théâtral.
Œdipe (mais quelle pièce portant ce titre ?) utilise excellemment la reconnaissance comme moyen de dénouer l’intrigue. L’ Œdipe roi de Sophocle ?
Catastrophe.
Sophocle, Philoctète.
Admiration.
Sophocle, Philoctète : opposition de la pitié de Néoptolème et de la dureté d’ Ulysse.
Contraste.
Sophocle utilise pour le dénouement de Philoctète l’intervention d’Hercule descendu du ciel pour convaincre son ami d’aller combattre à Troie.
Dénouement.
Sophocle, Philoctète : le tragique de la pièce, où il n’y a pas de sang répandu, se limite à l’abandon de Philoctète sur l’île de Lemnos.
Tragique.
Sophocle.
Acte.
Acteur.
Sophron de Syracuse serait le premier à proposer des mimes contenant des leçons de morale.
Mimes.
Steele (Richard, 1672-1729), les Funérailles anglaises, adapté en français par Rochon Marc-Antoine-Jacques Rochon de Chabannes, 1730-1800) sous le titre le Deuil anglais, comédie en vers, en trois actes (1757), acte 1, scène 10.
Rire théâtral.
Suétone, Vie de Domitien, 10, 6.
Atellanes.
Suétone, Vie de Néron, chapitre 12, paragraphe 5 : un accident dû à une machine de théâtre.
Machines de théâtre.
Publius Syrus (premier siècle avant notre ère), auteur de pièces mimiques, dont on a conservé un recueil de sentences extraites de ses pièces. Il aurait remporté une joute contre son rival Labérius, appelé ici Leberius.
Mimes.
Tacite sait faire en quelques mots un tableaux.
Tableaux.
Térence utilise plus le contraste que les autres auteurs de comédies de l’Antiquité, ainsi dans les Adelphes (Micion et Demea).
Contraste.
Térence, l’Andrienne, qui fait pleurer dès la première scène : c’est la preuve que le comique larmoyant existait dans l’Antiquité.
Comique larmoyant.
Térence, l’Andrienne : le personnage de Sosie, utilisé au début pour présenter la pièce, joue un rôle dans la suite de la pièce.
Personnage protatique.
Térence, l’Andrienne serait le modèle des pièces de sentiments.
Pièces de sentiments.
Térence, l’Eunuque : acte 3, scène 4-5 : Antiphon, exemple de personnage épisodique.
Scènes épisodiques.
Térence, Hécyre : comédie comportant beaucoup dialogues et peu d’actions.
Térence, Hécyre : comédie comportant beaucoup dialogues et peu d’actions.
Térence, l’Odicenne : comédie larmoyante, imitée des Grecs, ce qui montre que le genre de la latina comœdia n’a pas été inventée par les Latins. Je n’ai trouvé trace nulle part d’une pièce de Térence portant ce nom d’Odicenne en dehors du Dictionnaire dramatique et des Annales dramatiques qui le copient.
Latina comœdia
Térence, Phormion : Davus, à la fois personnage protatique, et personnage qu’on retrouve ensuite dans la suite de la pièce.
Personnage protatique.
Térence (l’amour principal ressort de ses comédies).
Amour dans la comédie.
Térence (des aparté plus courts que ceux de Plaute).
Aparté.
Térence utilise comme Plaute le personnage du fanfaron ridicule.
Capitan.
Térence : ses personnages sont plus des types que des études de caractère.
Caractère dans la comédie.
Térence : les prologues de ses comédies, comme ceux des tragédies grecques, permettent de voir les diverses espèces de prologue (information des spectateurs, apologie de l’auteur, réponse à des critiques).
Prologue.
Térence, comme les Anciens, a respecté l’unité de lieu.
Scène.
Térence a écrit ses comédies en vers.
Vers.
Thespis est le poète qui eut la hardiesse d’introduire des récits au sein des chœurs qui constituaient les spectacles antérieurs. Ces récits étaient dits par un seul acteur, sous forme de narration, ou en jouant successivement le rôle de plusieurs personnages.
Tragédie.
Thespis, Phrynicus, Chérilus (les successeurs de Thespis) ont finit par oublier l’origine bachique du spectacle et sont passés à d’autres récits.
Tragédie.
Thespis.
Acteur.
Traetta (Tommaso, 1727-1779), compositeur italien, en particulier d’opera seria. Il est au service de Catherine II de 1768 à 1775.
Théâtre russe.
Joos van den Vonden ( nommé ici Louis Vondel) est considéré comme l’égal des plus grands auteurs français de tragédies. Il est, entre autres oeuvres, l’auteur d’une tragédie sur la destruction de Jérusalem à l’époque de Titus, Hierusalem vervoest (1620) et d’une sur la prise d’Amsterdam, Gysbreght van Aemstel (1637). On lui doit aussi un Palamede (1625), qui est en fait une pièce politique sous des airs allégoriques. [on peut consulter en ligne, sur le site jstor.org, Joost van den Vondel (1587-1679) : Dutch Playwright in the Golden Age de Jan Bloemendal et Frans-Willem Korsten, 2012 (Brill éditeur)]
Théâtre hollandais.
Van Ryssele (Colin), le Miroir de l’Amour (de Spiegel der Minne), première pièce connue du théâtre hollandais.
Théâtre hollandais/
Vérité ennemie des Apparences, & soutenue par le Tems (la) (exemple de ballet moral).
Ballet.
Virgile, Géorgiques, livre 4, vers 6 : minceur du sujet, mais gloire de le traiter.
Style.
Vitruve (vers 90-vers 15 avant Jésus-Christ) décrit, dans son De architectura, livre 5, les trois sortes de décorations de théâtre, temple ou palais pour la tragédie, maison ou rue pour la comédie, forêt ou paysage pour les attellanes et les pièces satyriques.
Scène.
Voltaire, Adélaïde du Guesclin (1734).
Amitié.
Amour.
Voltaire, Amélie ou le Duc de Foix (1752), acte 3, scène 4.
Art théâtral.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736).
Art théâtral.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736), acte 5.
Admiration.
Amour.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736), acte 2, scène 5, vers 596-600 : Montez révèle malgré lui à Zamore qu’il est soumis à Gusman.
Coup de théâtre.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736), entre les actes 4 et 5 : le meurtre de Gusman a lieu pendant l’entracte, et on en a le récit au début de l’acte 5 (acte 5, scène 2, récit de Monteze), avant le retour de Gusman, dont on apprend qu’il est vivant (acte 5, scène 4, vers 1226), et qui reparaît à la dernière scène.
Entracte.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736), acte 5, scène 4 : quand Alvarès annonce à Alzire sa condamnation, cette condamnation est peinte sur son visage (pas besoin de geste !).
Déclamation (théâtrale).
Voltaire ou les Américains (1736), Alzire : le dénouement naît de ce qui nouait l’intrigue (le meurtre de Gusma, par Zamore devrait entraîner la catastrophe, mais Gusman pardonne à son meurtrier, et Zamore peut épouser Alzire.
Dénouement.
Voltaire, Alzire ou les Américains (1736) : opposition entre le véritable esprit de la religion et les vertus de la nature.
Contraste.
Voltaire, Brutus.
Acte.
Voltaire, Brutus, acte 1, scène 1 : faut-il recevoir ou non l’ambassadeur de Tarquin ? Cette délibération, qui n’est pas d’une extrême importance, se trouve à l’acte 1, ce qui n’est pas habituel, les délibérations se trouvant plutôt à l’acte 2 ou au début de 3). Elle a pourtant un effet sur l’intrigue (elle prépare la mort du fils de Brutus).
Délibérations.
Voltaire, Brutus, acte 1, scènes 1 à 3 : la scène d’abord remplie par les sénateurs autour de Brutus et Arons, se vide ensuite quand Arons, l’ambassadeur de Porsenna, se retire dans une pièce voisine (scène 3, où il ne reste plus en scène que Arons et son confident. Il faut alors que l’intérêt continue à captiver le spectateur.
Exposition.
Voltaire, Brutus (1730), acte 1, scène 3 (portrait de Messala), acte 3, scène 7 (réaction de Titus apprenant que son frère trahit Rome).
Caractère dans la tragédie.
Voltaire, Brutus : Titus entre son amour de la patrie et le respect de son père, qui l’invite à sauver Rome qu’il vient de promettre de trahir.
Contraste.
Voltaire, Brutus, acte 5, scène 1vers 1255-1258.
Art théâtral.
Voltaire, Brutus : Brutus ordonne à son fils de combattre pour Rome, alors qu’il vient de trahir sa patrie.
Coup de théâtre.
Voltaire, l’Enfant prodigue : exemple de mélange réussi de rire et de pleurs dans une pièce.
Comique larmoyant.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet le prophète, acte 2,scène 3, vers 429-434.
Art théâtral.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet le prophète, acte 2 scène 5 : Mahomet propose à Zopire de lui rendre ses enfants s’il collabore à l’action de Mahomet. Délibération importante : le refus de Zopire contribue à durcir le caractère de Mahomet.
Délibérations.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet le prophète, acte 3, scène 8, vers 912 : Zopire offre un asile à Séide qui vient de promettre de le tuer à Mahomet.
Coup de théâtre.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet le prophète ; l’acte 4, où Séide tue Zopire (mais derrière le théâtre !) : c’est la plus grande horreur qu’on puisse montrer alors au théâtre...
Horreur.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1741-1742) : Omar donne à Mahomet l’idée de faire assassiner Zopire par Séide.
Confident.
Voltaire, le Fanatisme, ou Mahomet le prophète : Voltaire a lié l’amour de Palmyre et de Séide à son sujet.
Épisode.
Voltaire, le Fanatisme ou Mahomet (1739, création à Paris en 1742).
Admiration.
Ambition.
Voltaire, Mérope, acte 1, scène 1, vers 61-76 ; le récit de la mort de Cresphonte permet de rendre pathétique l’exposition.
Exposition.
Voltaire, Mérope, acte 1, scène 1, vers 20 : Mérope exprime son inquiétude de ne pas voir son fils, la seule chose qui l’intéresse.
Dialogue.
Voltaire, Mérope, acte 2, scène 2, acte 485 (premier vers de la citation).
Maximes.
Voltaire, Mérope, tragédie dans lequel le crime (Mérope reconnaît son fils au moment où elle s’apprête à l’immoler) est reconnu avant d’être commis.
Fable.
Voltaire, Mérope, le personnage de Mérope, un des trois exemples de « mères sensibles & tendres », éprouvant la même inquiétude pour leur fils, mais avec de nombreuses nuances, avec Andromaque et Idamé (l’Orphelin de la Chine).
Nuances.
Voltaire, Mérope : la tragédie de Voltaire n’a pas besoin de la musique pour attendrir et toucher. Mais l’opéra doit aller au-delà de cette émotion et faire ressentir les émotions du personnage. Le raisonnement vaut aussi pour la comédie, qui doit enchanter, quand la comédie en musique doit ravir.
Poème lyrique.
Voltaire, Mérope (1743).
Ambition.
Art théâtral.
Voltaire, la Mort de César (créée à la Comédie Française en1746) : exemple de titre reprenant l’action principale.
Unité d’action.
Voltaire, Nanine : exemple de mélange réussi de rire et de pleurs dans une pièce.
Comique larmoyant.
Voltaire, Œdipe, acte 1, scène 2, vers 147-150 : pathétique du désir de mourir.
Pathétique.
Voltaire, Œdipe, vers 1133-1138 : bel exemple de « dialogue vif et coupé » entre Jocaste et Œdipe.
Dialogue.
Voltaire, Œdipe : on n’y voit pas paraître à la fin Œdipe qui s’est crevé les yeux, mais s’est enfui.
Horreur.
Voltaire, Œdipe : avec les deux dernières tragédies de Racine, la seule tragédie moderne à contenir un chœur.
Chœur (théâtre).
Voltaire, Œdipe : la pièce repose sur un oracle (le mot oracle figure 13 fois dans la pièce).
Dénouement.
Voltaire, Œdipe : comme celui de la pièce de Sophocle, le dénouement de cette pièce est vraiment tragique.
Tragique.
Voltaire, Œdipe (1718) : l’action s’inscrit dans une durée de 3 heures, la durée de la représentation.
Unité de temps.
Voltaire, préface à Œdipe, de l’Opéra : son opinion sur l’opéra et les observations qu’il fait. L’opéra, spectacle aussi bizarre que magnifique. Le premier paragraphe de l’article, sauf la dernière phrase reprend une partie de cette préface.
Tragédie lyrique.
Voltaire, Œdipe.
Amour.
Art théâtral.
Voltaire, Oreste : on y trouve la même opposition que dans l’Electre de Sophocle. Acte 5, scène 3, Electre obligée de demander la grâce d’Oreste à Egiste.
Contraste.
Voltaire, l’Orphelin de la Chine, acte 3, scène 3 (Gengis, Zamti), acte 4, scène 4 (Gengis, Idamé).
Bravades.
Voltaire, l’Orphelin de la Chine.
Amour conjugal.
Voltaire, l’Orphelin de la Chine, le personnage d’Idamé, un des trois exemples de « mères sensibles & tendres », éprouvant la même inquiétude pour leur fils, mais avec de nombreuses nuances, avec Andromaque et Mérope.
Nuances.
Voltaire, l’Orphelin de la Chine (1755) : le rôle d’Octar sert à faire contraste avec celui de Gengis.
Confident.
Voltaire, l’Orphelin de la Chine : opposition des mœurs de deux nations, l’une ne connaissant que la force, et l’autre la sagesse.
Contraste.
Voltaire, Rome sauvée (1752) : exemple de titre reprenant l’action principale.
Unité d’action.
Voltaire, Rome sauvée (1752).
Ambition.
Amour.
Voltaire, Sémiramis, acte 1, scène 1 : dès la première scène, le coffre contenant les éléments nécessaires au dénouement est remis au Grand Prêtre.
Exposition.
Voltaire, Sémiramis : l’ombre de Ninus est annoncée, acte 1, scène 3. Acte 1, scène 5, Sémiramis croit voir cette ombre. Elle apparaît à l’acte 3, scène 6.
Merveilleux.
Voltaire, Sémiramis, acte 3, scène 6 : l’apparition de l’ombre de Ninus vient redoubler l’effet que sa lettre suffisait à provoquer (empêcher le mariage incestueux de Sémiramis avec Ninias).
Dénouement.
Voltaire, Sémiramis : à la fin de l’acte 3, l’apparition d’un spectre occasionne un coup de théâtre. acte 5, scène 4, vers 1541 : Ninias croit pouvoir assassiner Assur, mais c’est sa mère qu’il va tuer.
Coup de théâtre.
Voltaire, Sémiramis, acte 5 : Sémiramis vient mourir sur la scène.
Horreur.
Voltaire, Sémiramis (colère d’Assur).
Bravades.
Voltaire, Sémiramis : Voltaire a lié l’amour d’Arsace et d’Azéma à son sujet.
Épisode.
Voltaire, Sémiramis (1748).
Ambition.
Amour.
Art théâtral.
Voltaire, Tancrède, acte 1, scène 6, vers 375 (deuxième vers de la citation, le troisième vers n’est pas identifié).
Maximes.
Voltaire, Tancrède, acte 3, scène 4, vers 930-948.
Art théâtral.
Voltaire, Tancrède : opposition des mœurs de deux nations, les chevaliers face aux Arabes.
Contraste.
Voltaire, Tancrède : l’arrangement des rimes dans cette pièce est varié (par exemple, les sept premiers vers utilisent deux rimes, ABBABAB).
Vers.
Voltaire, Zaïre (1732), acte 1, scène 4, vers 281-285 :la coupure du vers montre l’impatience d’Orosmane.
Coupe de vers.
Voltaire, Zaïre (1732), acte 4, scène 2 : Orosmane, en voyant les larmes de Zaïre, comprend qu’il est aimé d’elle.
Coup de théâtre
Voltaire, Zaïre, acte 4 scène 2 : les sentiments d’Orosmane torturé quand il feint l’indifférence et le mépris envers Zaïre, avant de se désavouer.
Développements.
Voltaire, Zaïre, acte 4, scène 2, vers 1156 : le fameux « Zaïre, vous pleurez », exemple montrant qu’il n’y a pas que les paroles qui expriment l’essentiel dans le dialogue.
Dialogue.
Voltaire, Zaïre (1732), acte 5, scène 9 : Orosmane tuant Zaïre ne peut évidemment pas se contenir. Acte 4, scène 6 : Orosmane voulant connaître les sentiments de Zaïre est constamment entre le désir et la crainte de savoir.
Déclamation (théâtrale).
Voltaire, Zaïre, acte 5, scène 9 : quand Orosmane poignarde Zaïre qu’il aime et qui l’aime, la terreur que nous éprouvons, c’est de pouvoir agir comme Orosmane, et d’être victime comme Zaïre (deuxième forme de la terreur selon Marmontel).
Terreur.
Voltaire, Zaïre : la pièce s’achève sur le suicide en scène d’Orosmane (acte 5, scène 10).
Scène.
Voltaire, Zaïre (1732) (la déclaration d’Orosmane à Zaïre montre tous les traits de son caractère).
Caractère dans la tragédie.
Voltaire, Zaïre ( 1732).
Amour.
Art théâtral.
Voltaire (à propos des personnages de Corneille).
Admiration.
Voltaire (s’élève avec force contre l’abus de l’« appareil théâtral » dans la préface de Sémiramis).
Appareil théâtral.
Voltaire jugeant le passage d’Horace, acte 3, scène 5.
Art théâtral.
Voltaire, dans sa Dissertation sur la tragédie ancienne et moderne, considère que l’utilisation des revenants est rendue légitime s’ils font un grand effet.
Merveilleux.
Voltaire, par exemple dans la préface de Nanine, condamne le comique attendrissant (les aventures bourgeoises sont toujours inférieures à celles des grands hommes. Mais cela ne l’a pas empêché de le pratiquer.
Comique larmoyant.
Voltaire croit que, à la différence des Italiens et des Anglais, le public français rejette la comparaison comme impossible à de grands personnages dans les moments forts.
Comparaison.
Voltaire, Remarques sur Théodore, critique le fait que dans Alexandre de Racine, Ephestion, confident, soit « fidèle confident du beau feu de son Maître » (acte 2, scène 1, vers 249). La critique vaut bien sûr pour le Théodore de Corneille... où Cléobule et Théodore s’entretiennent longuement, avant que n’entre Marcelle et n’interrompe leur discussion (acte 2, scène 2) : « Rien n'est plus froid et plus déplacé dans le tragique que ces scènes dans lesquelles un confident parle à une femme en faveur de l'amour d'un autre ».
Confident.
Voltaire, Commentaire sur Bérénice, voit dans la déclaration d’Antiochus « le modèle d’une réponse noble et décente » (Racine, Bérénice, acte 1, scène 4, vers 259-266).
Convenances.
Voltaire, Commentaire sur Corneille, voit dans la scène d’Horace, acte 2, scènes 1-2 la première où c’est à un messager qu’échoit de provoquer un tel émoi.
Coup de théâtre.
Voltaire, dans ses Commentaires sur Corneille, affirme que l’entrevue de Sertorius et de Pompée (dans Sertorius) serait une beauté tragique si elle débouchait sur une action importante, mais comme elle ne produit rien dans la pièce, elle n’est qu’une beauté de dialogue.
Délibérations.
Voltaire pense, contre Aristote, que le merveilleux peut intervenir, même là où il n’est pas indispensable.
Dénouement.
Voltaire, dans la préface d'Œdipe, signale une chanson laponne rimée qu’Addisson aurait traduite et publiée dans the Spectator : elle figurerait dans un numéro du Spectator, le journal qu’Addisson a fondé : la rime est universelle, elle est loin d’être un obstacle à la poésie.
Rime.
Voltaire, le Mondain, vers 95-98 : résumé des charmes d’un spectacle total, l’opéra.
Opéra.
Voltaire a mis de beaux tableaux dans ses tragédies.
Tableaux.
Vondrebeck (Maurice, 1649-1699) et Alard (Charles, 16??-1711)), les Forces de l’Amour & de la Magie (1678, divertissement comique en trois intermèdes) : la plus ancienne pièce du Théâtre de la Foire dont on ait conservé le texte.
Opéra comique.
Vossius (Gerardus Joannes, 1577-1649).Poeticarum Institutionum Libri Tres.
Acte.
Vossius (Gerardus Joannes, 1577-1649), Poeticarum Institutionum Libri Tres, II, 4 (p. 786 du volume I de l’édition de Jan Bloemendal, chez Brill en 2010).
Arlequin.
Vossius (Gerardus Joannes, 1577-1649), Poeticarum Institutionum Libri Tres, II, 4 (p. 812 et 1500 du volume I de l’édition de Jan Bloemendal, chez Brill en 2010).
Atellanes.
Vossius (Gerardus Joannes, 1577-1649), Poeticarum institutionum libri tres, livre 2, chapitre 5, paragraphe 12, critique la définition de la protase par Donat ou Evanthe : par l’exemple du Miles gloriosus de Plaute, il montre que la protase peut ne pas être au début de la pièce (elle est au début du second acte).
Protase.
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