Abenhamet, ou les Deux héros / frères de Grenade, mélodrame en trois actes et en prose, de M. Mélesville, musique de MM. ***, ballets de M. Millot, représenté sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 16 septembre 1815.
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Titre :
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Abenhamet, ou les Deux héros / frères de Grenade
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Genre
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mélodrame
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Nombre d'actes :
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3
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Vers / prose
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en prose
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Musique :
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oui
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Date de création :
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16 septembre 1815
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Théâtre :
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Théâtre de l’Ambigu-Comique
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Auteur(s) des paroles :
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Duveyrier [Mélesville]
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Compositeur(s) :
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*** [Adrien Quaisain et Mélesville]
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Chorégraphe(s) :
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Millot.
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, 1815 :
Abenhamet, ou les deux Héros de Grenade, mélodrame en trois actes et en prose, Par M. Melesville. Musique de M.rs ***, Ballets de M. Millot, Représenté sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 16 septembre 1815.
Pas de doute sur l'identité de l'auteur des paroles : c'est bien Mélesville, à qui une notice du Catalogue général de la BNF rend son nom véritable, Duveyrier. Pour la musique, la même notice indique : « airs d'Adrien Quaisain ». On lui associe Mélesville lui-même, qui aurait alors deux fonctions dans la pièce.
Mémorial dramatique ou Almanach des théâtres pour l’an 1816, p. 178 :
[Après un résumé de l’intrigue, nouvelle version d’un épisode de la saga des Abencérages, le critique porte un jugement laconique : la pièce ne traite pas un sujet nouveau, et elle ne le traite pas très bien. Il choisit toutefois l’indulgence : l’auteur est jeune, et « son drame méritait le succès qu'il a obtenu ».]
ABENHAMET, ou les deux Héros de Grenade, mélodrame en 3 actes, par M. Melesville. (16 septembre.)
La scène est à Grenade, où règne Boabdil ; Abenhamet, chef des Abencerages, est au moment d'épouser Almaïde ; mais un traître, Saheb, jaloux de la gloire de ce guerrier, profitant de l'amour secret que ressent le roi pour cette princesse, le décide à faire interrompre la cérémonie du mariage, sous le prétexte que la trève avec les Espagnols expire, et que Gonsalve vient attaquer Grenade. Abenhamet reçoit l'étendard sacré, et part avec la promesse d'ob tenir la main d'Almaïde s'il revient vain queur. -
A peine Abenhamet est-il éloigné, que le roi retient captive Almaïde , et veut la contraindre à l'épouser. Abenhamet reçoit une lettre d'Almaïde, qui lui apprend la violence qu'on lui a faite ; alors, n'écoutant que son désespoir, il abandonne son armée pour aller délivrer sa maîtresse.
Heureusement qu'Almanzor est là, et qu'il sauve l'honneur de son ami en revêtant ses habits et en se battant à sa place. L'étendard n'en est pas moins tombé au pouvoir des Espagnols, et le roi condamne Abenhamet à périr. Néanmoins il commue la peine en un exil perpétuel, et son ami fidèle veut partager le sort d'Abenhamet. Almaïde s'étant sauvée de sa prison, tous trois se rejoignent dans une forêt. Le roi qui s'est mis à la poursuite de la fugitive, est cerné par les Espagnols, et se voit sur le point d'être pris par eux, lors qu'Abenhamet, immolant son ressentiment au salut de son roi et de la patrie, sauve la vie de Boabdil, auquel il rapporte l'étendard sacré. Le souverain ré pare ses injustices en unissant les amans.
Ce sujet a déjà été traité plusieurs fois, il a même été mis en scène avec plus d'art , et d'une manière plus dramatique, que l'ouvrage dont nous venons de rendre compte. Mais on ne doit pas être exigeant pour un auteur qui débute, et nous rendons justice à M. Melesville, en annonçant que son drame méritait le succès qu'il a obtenu.
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