Adèle, ou les Métamorphoses, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, de Ségur aîné, 14 frimaire an 8 [5 décembre 1799].
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Adèle, ou les Métamorphoses
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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14 frimaire an 8 (5 décembre 1799)
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Ségur aîné
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L'Almanach des Muses de 1801 signale cette pièce sous le simple titre les Métamorphoses.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez le Libraire au Théâtre du Vaudeville, an VIII :
Adèle, ou les Métamorphoses, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles. Par le C. L. P. Ségur l'aîné. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Vaudeville, le 14 Frimaire, an 8.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, tome IV, p. 550-551 :
[Avant de résumer l’intrigue, le critique fait part de l’étendue du succès, un succès comme on n’en avait pas vu « depuis quelque temps », un succès dû à « une jolie intrigue, de jolis couplets, le jeu charmant » de l’actrice principale. Pour compléter le résumé de l’intrigue (une « jeune veuve » qui veut faire admettre son mariage avec un jeune officier par la famille du jeune homme, oncle, mère, père, et qui utilise la ruse du déguisement pour vaincre leurs réticences – et qui bien sûr réussit : elle épouse son bel officier–, un couplet qui a été « redemandé ». Ont été nommés l’auteur et l’actrice au jeu charmant.]
THÉATRE DU VAUDEVILLE.
Adèle, ou les Métamorphoses.
Depuis quelque temps on n'avoit pas vu au Vaudeville des succès aussi brillans que celui qui a couronné la première représentation d'Adèle, donnée le 14 frimaire.
Une jolie intrigue, de jolis couplets, le jeu charmant de la C.e Sara-Lescot, tout concouroit à satisfaire le public, qui a marqué son contentement par les applaudissemens multipliés.
Adèle, jeune veuve, a cédé à l'amour d'Armant, jeune officier françois, et l'a épousé. Le jeune homme écrit à ses parens : ceux-ci qui ne s'accordent jamais que sur un point, celui de le contredire, accourent pour rompre ce mariage. Adèle piquée, veut se venger de l'espèce de mépris qu'ils semblent lui témoigner : sous un habit de paysanne, elle reçoit un oncle campagnard, bourru, lui avoue qu'elle a aimé Armant, mais qu'il lui a préféré Adèle; le campagnard jure qu'elle l'aura pour époux. Arrive la mère et Adèle sous un habit de bonne-femme, babille avec la .mère, médit de son mieux, et lui fait le même aveu qu'à l'oncle : la mère lui fait de son côté la même promesse. Le père d'Armant, incroyable suranné, vient à son tour et sous un habit de coquette, elle le séduit et l'enchante si bien, qu'il lui promet son fils. Les trois parens rassemblés, Adèle avoue sa ruse, on lui pardonne et on ratifie son union.
Voici un couplet chanté par la C.e Sara-Lescot, qui a été redemandé.
Air : Dorilas, contre moi, des femmes.
De l'amour la rose est l'image,
C'est même éclat, même fraîcheur ;
Tous deux nous piquent, c'est l'usage,
La rose, au doigt; l'amour, au cœur.
Dès qu'on voit naître amour et rose,
Il faut se hâter d'en jouir :
A peine éclos, à peine éclose,
Amour et rose vont mourir.
L'auteur a été demandé. C'est le C. Ségur aîné, tout seul. On a demandé aussi la C,° Lescot, qui a paru.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, tome V, p. 143 :
[Simple annonce de la publication de la brochure.]
Adèle ou les Métamorphoses, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles ; par le C. L. P. SÉGUR l'aîné, représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville, le l4 frimaire an 8. Prix, 1 fr. 5o cent., avec des airs notés. A Paris, chez le libraire au théâtre du Vaudeville, rue de Malthe ; et à son imprimerie, rue des Droits de l'Homme, n.° 44. An 8 ; in-8.° de 54 pages.
Pièce ignorée de la base César.
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