Ah ! la ! la !

Ah ! la ! la ! imitation champenoise d'un roman canadien, en un acte, sans doute avec vaudevilles, 15 thermidor an 9 [3 août 1801].

Théâtre Montansier-Variétés.

Annoncé le 15 thermidor an 9 [3 août 1801] dans le Courrier des spectacles : « Ah ! la la ! Ou le Vœu de ne pas danser, imitation champenoise d'un roman canadien ».

Autre parodie d'Atala, Encore un ballon.

Courrier des spectacles, n° 1618 du 16 thermidor an 9 [4 août 1801], p. 2 :

[Récit d'une chute : la pièce n'a pas été achevée, d eloin. L'article propose une double explication de cet échec : trivialités, longueurs, absence d'intrigue, insuffisamment compensées par « quelques traits spirituels dans les détails ». Et une hostilité a priori au parterre. Faut-il parler de cabale ? De toute façon elle ne serait pas injustifiée... On note qu'il n'y a pas d'allusion au texte parodié, l'Atala de Chateaubriand.]

Théâtre Montansier.

Ah ! la la, tel étoit le refrain que répétoient hier tous ceux qui avoient été témoins de la représentation et de la chûte d'Ah ! la la, imitation Champenoise d'un roman Canadien. On avoit bien remarqué quelques traits spirituels dans les détails ; mais les trivialités, les longueurs et le défaut d'intrigue concoururent à éveiller les sifflets. Bref, la pièce est allée à peine jusqu’au milieu. Nous ne pouvons néanmoins dissimuler que l'opinion étoit en partie prononcée contre l’ouvrage dans le parterre. Sans vouloir discuter le pour et le contre, nous avons remarqué que ceux opposés à la représentation d'Ah ! la la, avoient saisi avec plus de promptitude tout ce qui pouvoit en empêcher le succès, et, il faut en convenir, l’ouvrage leur donnoit beau jeu.