Allons voir le Diable, vaudeville en un acte, de Charles, 8 août 1812.
Théâtre des Variétés.
Le pseudonyme Charles recouvre, si on en croit le Dictionnaire universel du Théâtre en France de J. Gloizel, volume 1, p. 72, Lafortelle et Moreau de Commagny.
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Titre :
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Allons voir le diable
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Genre
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vaudeville en un acte
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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8 août 1812
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Charles (Lafortelle et Moreau de Commagny)
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Almanach des Muses 1813.
Le jeu du diable évoqué dans la pièce et dans les divers comptes rendus, c’est le diabolo (une ficelle tendue au moyen de deux bâtons, et sur laquelle on fait mouvoir une sorte de toupie double. Il a connu une très grande vogue en 1812.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 17e année, tome IV, p. 418 :
Allons voir le Diable, ou le Jeu à la mode, vaudeville en un acte, joué le 8 août.
Des femmes de province entendent parler du Diabley,qui est fort à la mode à Paris. Elles font enrager leurs maris, pour aller voir ce Diable qu'elles ne connoissent que par une description énigmatique. A la fin de la pièce, un jeune homme apporte le joujou nommé Diable, y joue devant la société, et épouse sa cousine. Une scène de valets, déguisés en Démons de Carnaval, a excité le gros rire.
L'auteur s'est fait nommer M. Charles.
Journal de Paris, politique, commercial et littéraire, du samedi 28 novembre 1812, p. 3 :
Allons voir le diable, bluette des Variétés, a été jouée une fois, la semaine dernière, au théâtre de la Gaieté à Bordeaux. Le jeu du diable, qui a fourni le sujet de cette nouveauté, n'est en vogue dans cette ville que depuis un mois ou à-peu-près. Vainement Marlet et Pagès avoient-ils faits depuis long-temps une ample provision d'instruments diaboliques, il a fallu l'influence de la foire pour les mettre à la mode. Ce sont donc les forains qui ont répandu le diable à Bordeaux ; maintenant un grand nombre d'amateurs jouent avec lui, et la Gaieté, à l'exemple des Variétés, l'a mis en scène. Allons voir le diable est une folie qui nous a semblé très-gaie. La pièce n'a pas reparu depuis la première représentation ; serait-ce parce qu'elle a été sifflée ? Mais les mélodrames sont tous accueillis de la même manière, et cependant ils reparaissent toujours au grand contentement de leurs nombreux partisans.
Le jeu du diable, c'est notre diabolo... mis en effet à la mode en 1812.
Représentations annoncées dans le Journal de Paris (deuxième moitié de l'année 1812) :
8 août 1812
11 août 1812
13 août 1812
15 août 1812
16 août 1812
9 septembre 1812
20 septembre 1812
(les numéros de 1813 n'ont pas été explorés).
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