Annette et Lubin, comédie en un acte, en vaudevilles, de Favart, 8 prairial an 9 [28 mai 1801].
Théâtre du Vaudeville
Almanach des Muses 1802.
Courrier des spectacles, n° 1551 du 9 prairial an 9 [29 mai 1801], p. 2 :
[Reprise d'une pièce de Favart, placée entre deux pièces en hommage à celui qu'on considère comme le « père du vaudeville ».Le théâtre du Vaudeville ne courait pas grand risque en construisant un spectacle de ce genre, d'autant qu'il a mis les moyens pour réussir : soin dans la mise en scène, choix des interprètes.
L'Apothéôse de Favart est le prolongement de Favart aux Champs Elysées. Quant à Annette et Lubin, c'est l'adaptation d'un conte de Marmontel par Justine Favart et l'abbé de Voisenon, musique d'Adolphe Benoît Blaise, opéra-comique créé le 15 février 1762 à l'Opéra-Comique.]
Théâtre du Vaudeville.
Ce théâtre rendit hier un triple hommage au père du vaudeville, en offrant au public Favart aux Champs-Elysées, Annette et Lubin, et l'Apothéose de Favart. La reprise de la première et de la dernière pièce étoit seule capable de flatter le public, mais il étoit bien adroit et bien délicat de placer entr’elles un des chefs-d’œuvre de cet aimable auteur. Le vaudeville d’Annette et Lubin a été représenté tel qu’il le fut jadis du vivant de Favart, et le soin que l’on a mis à le monter a mérité les applaudissemens universels. Les cit. Rozières dans le rôle du Bailly, Lenoble dans celui du seigneur, et sur-tout Hippolite dans celui de Lubin, ont réuni tour-à-tour les suffrages. Mademoiselle Desmares, chargée de représenter Annette, s’est parfaitement pénétrée de son joli rôle, elle s’est pour ainsi dire identifiée avec lui, aussi, s’est-on accordé généralement à dire que si elle est bien dans d’autres rôles, elle est très bien dans celui-ci. - F. J. B. P.G***
Ajouter un commentaire