Arlequin au village

Arlequin au village, opéra comique en un acte et en prose, de Leroy de Bacre et Mellinet, musique d'A. Piccini, 11 germinal an 9 [1er avril 1801].

Théâtre des Jeunes Artistes.

Informations fournies par le Dictionnaire universel du Théâtre en France, de Goizet, volume 1, p. 184.

Le Journal de Paris ne donne pas le programme du Théâtre des Jeunes Artistes du 11 germinal an 9, si bien que l'annonce de la première représentation manque.

Fin de l'an 9 (à partir du 11 germinal an 9) : 12, 15, 17, 18, 21, 24 germinal ; 1er, 4, 6, 7, 14, 21, 23 floréal ; 10, 18, 19 prairial ; 22, 24, 28 messidor ; 11, 28 thermidor ; 6, 12, 25 fructidor ; 1er jour complémentaire . 25 fois en presque 6 moi.

Premier semestre de l'an 10 (du 1er vendémiaire au 30 ventôse an 10) : 1er , 7, 10, 18, 19, 25, 26, 30 vendémiaire ; 3, 11, 29, 30 (Théâtre de la rue du Bacq) brumaire ; 11, 15, 23, 24, 26 frimaire ; 4, 22 nivôse ; 3, 11 pluviôse ; 5, 6, 15, 16, 20, 28 ventôse. Soit 27 fois en 6 mois.

Le Journal de Paris, volume 4, annonce au moins quatre représentations pour le second semestre de l'an 10 : les 13 floréal [3 mai 1802], 26 prairial [15 juin], 12 et 24 fructidor [30 août et 11 septembre] an 10.

Dans le volume 5 du Journal de Paris, on trouve les représentations du premier semestre de l'an 11 : 6, 10, 11 (Théâtre de la rue du Bacq), 22 vendémiaire ; 12 (Théâtre de la rue du Bacq), 13 (Théâtre de la rue du Bacq), 27 brumaire ; 23 frimaire ; 2 (Théâtre de la rue du Bacq), 30 nivôse ; 20, 23 (Théâtre de la rue du Bacq), 29 ventôse. 13 représentations en 6 mois (5 au Théâtre de la rue du Bacq).

Le volume 6 (deuxième semestre de l'an 11) n'apporte qu'une représentation, le 14 floréal (au Théâtre des Jeunes Artistes). Il semble que ce soit la dernière (sous réserve d'investigations supplémentaires).

Au total, 70 représentations.

Courrier des spectacles, n° 1494 du 12 germinal an 9 [2 avril 1801], p. 2 :

[Compte rendu très positif d'une arlequinade traitée en opéra comique : le critique lui promet une longue vie «  et par sa douce gaîté et sa morale, et par la jolie musique dont l’a orné le citoyen Alexandre Piccini ». Trois interprètes sont félicités à des degrés divers, l'un d'eux recevant des conseils pour améliorer son jeu. On note que l'auteur n'est pas cité.]

Théâtre des Jeunes-Artistes.

Parmi les pièces nouvelles données à ce théâtre depuis son ouverture, aucune sans contredit ne mérita mieux son succès que Arlequin an Village, petit opéra dont la première représentation eut lieu hier.

Le fonds est à-peu-près le même que celui de l'Epreuve excusable, jouée à la Cité, et dont nous avons rendu compte dans le numéro du premier fructidor dernier. Il est assez nouveau de voir une arlequinade en opéra. On le hasarda hier avec le plus grand succès, et Arlequin au Village plaira long-tems, et par sa douce gaîté et sa morale, et par la jolie musique dont l’a orné le citoyen Alexandre Piccini. Le citoyen Foygnet, dans le rôle d’Arlequin a mérité des applaudissemens. Il a saisi quelques attitudes, quelques lazis agréables. Qu’il évite de faire de grands bras e[t] qu’il ait soin d’animer davantage la scène.

Le citoyen Delpech, ci-devant aux Troubadours, a-repris à ce théâtre les rôles de Cassandre, et il les joue avec intelligence.

Mademoiselle Martin est très-bien dans le rôle de Colombine.

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