Arlequin bon père

Arlequin bon père, comédie en un acte, de Florian, 29 novembre 1791.

Théâtre de Mademoiselle Montansier.

Mercure universel, tome 10, n° 273 du jeudi 1er décembre 1791, p. 16 :

[Les traits d'esprit du début du compte rendu sur « la manie d'émigrer » semblent indiquer que la pièce nouvelle ne l'était pas tant que cela : elle a dû connaître une première carrière au Théâtre Italien. Sinon, le ton employé par le critique montre que la pièce est pleine des valeurs un peu futiles, en ce temps de Révolution, « détails gracieux », « sentimens un peu recherchés ». Je n'ai pas trouvé de documentation sur cette éventuelle vie antérieure à celle dont parle la base César. Celle-ci ne connaît que le Bon père, de Florian, représenté chez le comte d'Argental le 2 février 1783, et dont la carrière connaît une série de représentations au Théâtre Italien en 1790, avant de passer au Théâtre des Amis de la Patrie. S'agit-il de cette pièce ? C'est ce que suggère André Tissier, les Spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 1, p. 20.

La Didon la plus célèbre du temps est sans doute celle de Marmontel, musique de Niccolo Piccinni, créée en 1783 au Château de Fontainebleau et à l'Opéra, et jouée abondamment dans bien des théâtres.]

Theatre de Mademoiselle Montensier.

La manie d’émigrer est devenue si fort à la mode qu’elle s’étend des personnes jusques aux choses.

La charmante comédie de M. de Florian, intitulée : Arlequin bon Père, a passé hier du théâtre italien sur celui de Mlle. Montensier. Le fonds de cette bagatelle est simple ; on y trouve des détails gracieux, des finesses de sentimens un peu recherchées, mais qui plaisent, et pour tout dire, une sensibilité pleine d’esprit.

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