Arlequin Charlatan, comédie parade en un acte, par MM. Chazet et Ourry ; 3 novembre 1806.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Arlequin charlatan
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Genre
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comédie parade
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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3 novembre 1806
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Chazet et Ourry
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Almanach des Muses 1807.
Archives littéraires de l'Europe, tome douzième, Gazette littéraire, Novembre 1806, p. xlvi :
[Une référence à Molière, le Médecin malgré lui : au lieu d’une simulatrice muette, une sourde. Mais « il y a plus de gaieté que d'esprit dans cet ouvrage » (et ce n’est pas un compliment !). Tout n’y est pas mauvais ; « malgré la foiblesse de l'intrigue, elle a cependant quelques jolis détails », mais le public n’a pas demandé l’auteur...]
Arlequin charlatan, vaudeville en un acte.
I1 y a plus de gaieté que d'esprit dans cet ouvrage, dont les auteurs doivent peut-être l'idée au Médecin malgré lui. Chez Molière Lucinde contrefait la muette parce qu'on ne veut pas lui donner en mariage le jeune homme qu'elle aime ; ici Colombine fait la sourde pour ne pas épouser Gilles qu'elle n'aime pas. Dans la comédie, Sganarelle, médecin malgré lui, guérit Lucinde en lui rendant l'espérance d'être unie à son amant ; dans le vaudeville, Arlequin, déguisé en charlatan, guérit Colombine son amante en lui donnant le même espoir. Au reste, le dénouement d'Arlequin, sans être bien neuf, n'est pas le même que celui de Sganarelle; il se fait au moyen d'un marché qu'Arlequin entame avec Gilles son rival et pour la conclusion duquel il faut une signature ; or, on conçoit bien qu'une fois qu'Arlequin peut faire signer Gilles, il lui fait signer tout ce qu'il veut. Le public n'a point demandé l'auteur de cette pièce ; malgré la foiblesse de l'intrigue, elle a cependant quelques jolis détails.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 11e année, 1806, tome VI, p. 441 :
[On ne retiendra que le regret du bon vieux temps où on jouait des pièces qui captivaient les spectateurs, et une belle image de l’éphémère.]
THÉÂTRE DU VAUDEVILLE.
Arlequin charlatan.
Il n'a pas eu un charlatanisme assez adroit pour captiver ses spectateurs. On peut dire de cet ouvrage (comme de la plupart de ceux qu'on joue maintenant), que c'est une étincelle qui a brillé un moment, et n'a rien laissé après elle.
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