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Arlequin-dentiste

Arlequin-dentiste, en un acte. Germinal [an 5 ?]. ?

Théâtre du Vaudeville.

Almanach des Muses 1798.

 

L'Esprit des journaux français et étrangers, vingt-sixième année, 1797, tome III, mai et juin, p. 291-292 :

THÉÂTRE DU VAUDEVILLE.

Arlequin, dentiste, loge dans la maison du bon-homme Cassandre, apothicaire, dont il a été le garçon, & qui l'a marié à sa cuisinière ; la femme d'Arlequin est jolie, celle de Cassandre est vieille & laide ; Cassandre veut en conter à son ancienne servante, & Arlequin en est jaloux. Sa femme, pour le punir de ce qu'il la soupçonne, sans raison, fait semblant d'écouter le vieux Cassandre ; Arlequin est furieux, veut se séparer : sa femme y consent; & lui envoie son congé par Cassandre. Le pauvre Arlequin, amoureux, jaloux & désespéré, essaye de se brûler la cervelle, & pour se mieux ajuster, se tire dans une glace & tombe, persuadé qu'il s'est tué. Sa femme arrive à son secours, & les époux se raccommodent. Voilà le canevas de cette petite pièce, dans laquelle il règne un ton trivial qui l'auroit fait tomber dès les premières scènes, si elle n'avoit été relevée par deux ou trois coup1ets heureux, deux ou trois calembourgs & deux ou trois applications.

L'idée d'Arlequin, qui se tue devant le miroir, a paru au surplus fort ingénieuse. Nous ne nommerons point l'auteur , qui sûrcmtnt réparera sa défaite, en mettant désormais plus de soin, plus de décence & plus de goût dam son style.

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