Arlequin receveur de loterie. 18 Germinal an 6.
Théâtre de Montansier
Almanach des Muses 1799.
Dans le Dictionnaire universel du Théâtre en France et du théâtre français ..., de J. Goizet et A. Burtal (1867), Volume 1, p. 203 :
Arlequin receveur de loterie, vaud. en 1 a. par MM. Drouville et Pillon, représ. sur le th. des Variétés-Montansier, le 7 avril 1798 (non impr.)
La première est signalée dans le n° 410 du Courrier des spectacles :
Aujourd.; la nouvelle Direction donnera la première repr. d'Arlequin receveur de loterie, vaud. en un acte ; suivi du Flageolet enchanté, terminé par le Désespoir de Jocrisse.
Le Faux talisman, ou le Flageolet enchanté est une comédie de Guillemain de 1782. Elle est plus souvent citée sous le titre du Faux talisman, ou Rira bien qui rira le dernier.
Courrier des spectacles, n° 411 du 19 germinal an 6 [8 avril 1798], p. 2 :
[Il s'agit d'une pièce pour l'ouverture du théâtre sous une nouvelle direction. Le jugement porté est sévère : « aucune intrigue, aucun plan, ce ne sont que des scènes décousues, sans saillies, sans plaisanterie et sans traits ». La pièce a eu bien du mal d'aller à sa fin. L'interprétation est jugée de manière contrastée : l'acteur qui joue Arlequin n'a pas les qualités de ce rôle (finesse, légèreté, lazzis, façon de parler), et il ferait « mieux de s'en tenir à son emploi ». Par contre l'actrice qui joue Colombine « a fort bien chanté dans le petit rôle de l'amante d'Arlequin ».]
Théâtre Montansier.
Les artistes de la nouvelle direction ont fait hier l’ouverture de leur théâtre par la première représentation d’un petit vaudeville intitulé, Arlequin receveur de loterie. Cette pièce n’a eu qu’un très-médiocre succès, et sans quelques couplets assez jolis, la pièce n’eût pas été écoutée jusqu’à la fin. Il n’y a aucune intrigue, aucun plan, ce ne sont que des scènes décousues, sans saillies, sans plaisanterie et sans traits. Le cit. Crétu qui a joué le rôle d'Arlequin, ne m’a semblé avoir aucune disposition pour ce genre qui exige beaucoup de finesse, de légèreté, de lazzis, et une certaine manière de parler qu’il n’est pas facile de saisir. Je pense qu’il ferait beaucoup mieux de s’en tenir à son emploi , dont il s’acquitte avec agrément. La cit. Caroline a fort bien chanté dans le petit rôle de l’amante d’Arlequin.
Dans la base César, la pièce est donnée comme d'auteur inconnu ; elle a été représentée trois fois, les 7, 9 et 14 avril 1798.
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