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Au feu, ou les Femmes solitaires

Au feu, ou les Femmes solitaires, vaudeville, par MM. Dieu-la-Foi et Gersain, 27 décembre 1808.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Au feu, ou les Femmes solitaires

Genre

comédie-vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

27 décembre 1808

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Dieu-la-Foi et Gersain

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mad. Masson, 1809 

Au feu, ou les Femmes solitaires, comédie-vaudeville, en un acte, par MM. Dieulafoi et Gersain, Représentée sur le Théâtre du Vaudeville le 27 Décembre 1808.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome I, p. 183 :

[Pièce sans originalité : comme Haine aux femmes, qui sert de référence, l’histoire d’amoureux qui s’estiment trahis, et ont juré de ne plus aimer. La seule originalité, c’est le moyen qui fait découvrir les amants cachés. La pièce n’est pas sans qualités : « de la gaieté, des scènes variées ». Un interprète est mis en avant (mais il y en avait bien plus que cela !). Et le compte rendu s’achève sur la question des plaisanteries trop crues : il semble que ce soit une nouvelle mode que de « soulever la gaze » qui devrait recouvrir des propos osés. Le critique ne veut pas passer pour un père-la-pudeur, mais il réprouve ce genre d’excès, d’autant que le talent des auteurs n’a pas besoin de ce procédé.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Au feu, ou les Femmes solitaires, comédie jouée le 27 décembre.

Voilà encore une contrépreuve de haine aux femmes. Ici des jeunes personnes qui se croyant trompées jurent de ne point revoir d'hommes. Elles s'enferment à la campagne, et s'appliquent aux arts et aux sciences ;mais leurs amans qui les ont suivies veulent se justifier. De là les romances, les ambassades et même les escalades ; car ces messieurs entrent par les fenêtres. Un jardinier qui découvre leurs provisions donne à la tante des soupçons, qu'elle éclaircit en faisant crier, au feu ! A ce cri, les amans sortent des armoires dont les inscriptions portent, astronomie, peinture, musique. On explique aux Dames que loin d'avoir voulu les trahir, ces messieurs se sont battus pour punir des propos tenus contre elles.

De la gaieté, des scènes variées, ont fait réussir cette pièce dont l'invention n'a rien de neuf ni de piquant ; Joly a joué avec beaucoup d'originalité. Les auteurs sont MM. Dieulafoi et Gersain. Il me semble que depuis quelque temps on a beaucoup soulevé la gaze qui doit couvrir certaines plaisanteries : dans la pièce nouvelle, il y en a d'assez crues. Sans être moraliste bien austère, on peut rappeler à l'ordre des gens qui ont assez d'esprit pour se passer d'un semblable moyen.

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