Au fidèle berger, ou Un quart-d’heure à la rue de Lombards

Au fidèle berger, ou Un quart-d’heure à la rue de Lombards, vaudeville en un acte, de Maréchal, 30 décembre 1815.

Théâtre de la Gaieté.

L'auteur n'est évidemment pas Sylvain Maréchal.

Titre :	Au fidèle berger, ou Un quart-d’heure à la rue de Lombards
Genre	comédie en vaudevilles
Nombre d'actes :	1
Vers / prose	en prose, avec des couplets en vers
Musique :	vaudevilles
Date de création :	30 décembre 1815
Théâtre :	Théâtre de la Gaieté
Auteur(s) des paroles :	M. Mréchal

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1817, p. 255 :

[Une de ces pièces de toute fin d’année, une sorte d’étrennes, dont l’intrigue ne brille pas par l’originalité et la cohérence, et qui finit comme prévu : le mariage prévisible a lieu, et Pralinet n’est pas l’élu. Et l’accueil du public a été assez froid...]

AU FIDÈLE BERGER, ou un Quart-d’heure à la rue des Lombards, vaudeville en un acte, par M. Maréchal. (30 décembre

Pralinet, garçon confiseur au Fidèle Berger, se dispose à épouser sa cousine Angélique, qui lui est promise, si son frère le soldat n'est pas arrivé le 1 janvier 1816. Il a pour oncle M. Grugeac, coiffeur, gascon et parasite. Ce dernier, après un déjeuner qu'il a fait avec un charbonnier, a pris querelle avec lui et lui a donné un coup de peigne. Ce perruquier se plaint de ne plus rien faire dans son état, depuis que tant de femmes se chargent de la coiffure de leurs maris ; aussi a-t-il recours à l'industrie : il procure des chalans au Fidèle Berger ; il protège Pralinet, qui n'est point aimé d'Angélique, et qu'un jeune peintre, nommé Jules, courtise avec succès ; mais le père et la mère de cet amant ne veulent pas consentir à ce mariage à moins qu'Angélique ne soit entièrement propriétaire de l'établissement de son oncle. Les parens de ce peintre viennent, ainsi que d'autres originaux, faire leurs emplettes au Fidèle Berger. Le soldat est de retour ; mais aussi généreux que brave, il cède ses droits sur sa cousine en faveur de Jules. Vous avez là une jolie petite femme, lui dit son père ; je vous la souhaite bonne et heureuse. Les étrennes du Fidèle Berger ont été reçues assez froidement ; il n'a pas eu à se louer d'avoir quitté la rue des Lombards pour se montrer aux boulevards du Temple.

Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise, Paris, Robert Laffont, 2012 :

[Au Fidèle Berger est une confiserie célèbre de la rue des Lombards.]

M. Maréchal […] conçut un vaudeville en un acte, Au Fidèle Berger, ou Un quart-d’heure à la rue des Lombards, dont l’action se situe dans ce lieu tant fréquenté – au départ de l’histoire, un garçon confiseur officiant au Fidèle Berger, Pralinet, s’apprête à, épouser sa cousine Angélique, qui lui est promise.