L'Amant instituteur

L'Amant instituteur, vaudeville en un acte et en prose, de Maxime de Redon et Defrénoy, 20 vendémiaire an 14 [18 octobre 1805].

Théâtre des Jeunes Élèves.

La date de la première représentation est donnée par le Journal de l'Empire. Les autres journaux ne donnent pas le programme du Théâtre des Jeunes Élèves de façon régulière.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Ant. Beraud, brumaire an 14 :

L'amant instituteur, vaudeville en un acte et en prose, par MM. Maxime de *** et Defrénoy. Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre des Jeunes Elèves, rue de Thionville, le 20 Vendémiaire an XIV, (12 octobre 1805).

Liste des personnages :

Couplet d'annonce..

Air du Vaudeville des Femmes,

Ne jugez pas avec rigueur
Nos auteurs qui tremblent d'avance ;
A leur Amant Instituteur
Donnez des leçons d'indulgence.
Par un sifflet improbateur
Ne troublez pas leurs jolis rêves ;
Laissez passer l'Instituteur
En faveur des Jeunes Élèves.

Je ne connais pas de véritable compte rendu de la pièce. Seule le Courrier des spectacles en parle, de façon aussi allusive que critique. A chacun d'interpréter « le précepte de Sénèque » plaidant pour le respect de l'enfance. On peut penser que la jeunesse des interprètes du théâtre des Jeunes Élèves n'était pas préservée avec assez de soin dans cette pièce aux yeux du critique.

Courrier des spectacles, n° 3187 du 23 vendémiaire an 14 [15 octobre 1805], p. 3 :

Le Théâtre des Jeunes-Elèves vient de donner une petite pièce en vaudeville intitulée : l'Amant instituteur. On eût désiré que l’Auteur se fût ressouvenu davantage que ses acteurs sont des enfans, et que, suivant le précepte de Sénèque, maxinia puero debetur reverentia.