L’Amant muet, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, par Pillon et L. T. Lambert, 27 floréal an 8 [17 mai 1800].
Théâtre des Jeunes Élèves.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Hugelet, an 11 :
L’Amant muet, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, Par les citoyens Pillon et Lambert. Représentée, pour la première fois, à Paris,sur le Théâtre des Jeunes-Elèves, de la rue de Thionville, le 27 floréal an 8.
Texte placé sous la liste des personnages :
Brantome rapporte que du temps de François I, une jeune personne de la cour, ayant un amant babillard, lui imposa un silence absolu et illimité, qu'il garda si fidèlement deux ans entiers, qu'on le crut devenu muet par maladie. Un jour, en pleine assemblée, sa maîtresse, qui, dans les temps où l'amour se faisait avec mystère, n'était point connue pour telle, se vanta de le guérir sur-le-champ, et le fit avec ce seul mot Parlez :
N'y a-t-il pas quelque chose de grand et d'héroïque dans cet amour-là ! Qu'eût fait de plus la philosophie de Pithagore, avec tout son faste ! Quelle femme, aujourd'hui, pourrait compter sur un pareil silence, un seul jour seulement, dût-elle le payer de tout le prix qu'elle y peut mettre ? (J.-J. Rousseau, Emilie [sic], liv. 5.)
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Nous déclarons avoir cédé au citoyen Hugelet la pièce ayant pour titre : l'AMANT MUET, Comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, de notre composition ; laquelle pièce il peut imprimer, vendre et faire vendre en tel nombre d'exemplaires qu'il lui plaira ; nous réservant les droits d'Auteurs, par chaque représentation que l'on pourra donner sur les différens Théâtres de la République Paris, ce 15 Ventôse an 10 de la République française.
Signé Pillon et Lambert.
Je déclare que je poursuivrai tous contrefacteurs et distributeurs d'éditions contrefaites qui ne porteraient pas le fleuron qui est au frontispice de la présente Pièce, et qui indique les lettres initiales de mon nom.
S.-A. HUGELET.
On trouve l'indication de sept représentations dans le Courrier des spectacles, outre celle du 27 floréal an 8 [17 mai 1800] (mais elle n'est pas présentée comme une première), les 1er, 3, 7 prairial an 8 [21, 23, 27 mai 1800], le 7 vendémiaire an 9 [29 septembre], les 2 et 8 brumaire [24 et 30 octobre], le 8 frimaire [29 novembre].
Je n'ai pas trouvé de compte rendu dans le Courrier des spectacles.
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