L'Amant Statue, ou l'École hollandaise, ballet pantomime en deux actes de Taglioni, 10 thermidor an 8 [31 juillet 1800].
Théâtre de la Gaîté
Almanach des Muses 1801.
D’après le Courrier des spectacles, il a été représenté également le 11 thermidor.
D'après le Courrier des spectacles qui rend compte de la pièce le 12 thermidor, l'auteur du ballet est Charles (ou Carlo), le patriarche de la dynastie des Taglioni.
Courrier des spectacles, n° 1244 du 12 thermidor an 8 [31 juillet 1800], p. 2 :
[Maigre succès : la seconde production de Charles Taglioni est encore inférieure à la première, au succès limité. Plan faible, intrigue sans originalité. Ce qui vaut le mieux dans cette production, ce sont les interprètes, des danseurs, mais aussi des sortes d'acrobates, qui se distinguent par « des tours de force et de souplesse ». Plus tout à fait de la danse...]
Théâtre de la Gaîté.
Le premier ouvrage du citoyen Charles Taglioni Père, l'Enlèvement, ou le Jour de Nôces, n'avoit eu qu'un médiocre succès ; il vient d'en donner à ce théâtre un second inférieur même au premier, sous le titre de l'Amant Statue, ou l'Ecole Hollandaise, ballet-pantomime.
Le plan de cette production est si foible par lui-même qu'il suffit pour l'analyser de dire, qu'un amant introduit près de sa maitresse, élève d'un peintre Hollandais, est obligé de prendre la place d'une statue dans la crainte d'être découvert, que le peintre dessine la statue, l'amant change de position, et après quelques lazzis, finit bientôt par se découvrir.
Ce ballet-pantomime donne lieu a de très-jolis pas exécutés par le jeune Duport et mademoiselle Caroline, et à des tours de force et de souplesse auxquels s'exercent à l'envi les citoyens Charles Taglioni père et Gaston. Ce dernier est surprenant pour son adresse et son agilité.
F. J. B. P. G.***.
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