L'Amour par ressemblance, opéra nouveau en 2 actes, 27 avril 1792.
Théâtre Montansier.
Journal de la cour et de la ville, n° 60 du dimanche 29 avril 1792, p. 478 :
[Le compte rendu est une exécution sans nuance de la pièce nouvelle : rien ne trouve grâce au critique, ni l'intrigue, ni les interprètes, ni l'originalité (« une réminiscence »), ni la musique, riche en « intentions musicales assez passablement digerées », ni le caractère parodique d'un rôle : le public a sifflé et bâillé.
Saint-Huberty, c'est probablement Antoinette Saint-Huberty (1756-1812), illustre cantatrice du temps, alors émigrée en compagnie de son amant.]
On a donné, sur ce théâtre, vendredi dernier, la première représentation de l'Amour par ressemblance, opera en deux actes, qui ne ressemble à rien. Une intrigue nulle, des acteurs qui souvent parloient françois, chose qui nous a étonnée, une reminiscence de la revanche forcée, des intentions musicales assez passablement digerées, un rôle de sénéchal assez grotesquement rendu, une manière de Saint-Huberty, parodiant maussadement le rôle d'Iphigénie dans une amoureuse de campagne, quelques sifflets par-ci, quelques baillemens par-là, & vous aurez une idée assez exacte de la pièce.
Mercure universel, tome 14, n° 426 du dimanche 29 avril 1792, p. 463 :
[Encore un opéra dont il n'est pas nécessaire de faire connaître le livret. Encore un opéra qui ne vaut que par sa « charmante musique ».]
Theatre de Mademoiselle Montensier.
Nous croyons obliger l’auteur du poëme de l’opéra en deux actes, donné avant-hier sous le titre de L'Amour par ressemblance, en passant sous silence la fable et la conduite de sa production, néanmoins, à la faveur d’une charmante musique, elle a réussi : on a vivement applaudi plusieurs morceaux dont les motifs sont excellens,
La base César ne connaît pas les auteurs, paroles et musique, de cet Amour par ressemblance, qui a été joué quatre fois, le 27 avril, le 30 juillet, le 1er août et le 24 novembre 1792.
Ajouter un commentaire