L’Anniversaire, ou la Fête de la souveraineté, scène lyrique et mélodramatique, mêlée de pantomime, combats et danses, de J.-G.-A. Cuvelier et J. Mittié, musique d’O. Vanderbrœk, 30 ventôse an 6 [20 mars 1798].
Théâtre de l’Ambigu-Comique.
La pièce est annoncée dans le Courrier des spectacles n° 392 du 30 ventôse an 6 sous le seul titre de « la Souveraineté du peuple, pant. en un acte ».
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 6 [1798] :
L’Anniversaire, ou la Fête de la souveraineté, scène lyrique et dramatique, mêlée de pantomime, combats et danses, et dédiée au peuple. Paroles de J. G. A. Cuvelier et J. Mittié Musique d’Otto Vanderbrœk. Représentée pour la première fois le 30 ventose, an 6, sur le théâtre de l’Ambigu-Comique.
La nature sourit au peuple souverain. Scène III.
Courrier des spectacles n° 393 du 1er Germinal an 6 [21 mars 1798], p. 2-3 :
[Une vraie pièce révolutionnaire : des paysans célébrant la patrie, une attaque des Anglais ayant un émigré à leur tête, défaite des Anglais, mort de l'émigré, et la fête reprend, avant que la flotte française qui a poursuivi les Anglais ne ramène l'amiral anglais qu'elle a capturé. L'auteur est nommé, de même que deux danseuses dont la prestation a été remarquée.]
Théâtre de l'Ambigu-Comiqne.
L’Anniversaire ou la Fête de la Souveraineté, scène lyrique, mêlée de pantomime, combats, évolutions, a obtenu hier des applaudissemens sur ce théâtre.
Des paysans préparent sur le bord de la mer une fête en l’honneur de la vieillesse, de la liberté et des guerriers morts en défendant la patrie. Les Anglais, conduits par un émigré, profitent du sommeil des habitans pour s’introduire dans le pays ; mais deux jeunes amans qui se jurent un amour éternel auprès de l’autel de la liberté, les apperçoivent et vont sur le champ instruire les paysans du danger qui les menace. Ceux-ci accourent ; un hussard est à leur tête. Il combat l’émigré, que les Anglais abandonnent en se rembarquant, et le jette mort à ses pieds.
Pendant que la flotte Française poursuit les Anglais, la fête se célèbre. On jette des fleurs sur le cenotaphe élevé en l’honneur des guerriers qui ne sont plus. Bientôt, arrive la flotte qui est de retour, après avoir vaincu les Anglais , et avoir fait leur amiral prisonnier.
Tel est le fonds de cet opuscule dont on a demandé l’auteur : c’est le citoyen Cuvelier. Les citoyennes Julie-Diancourt et Flore ont exécuté un pas de deux avec l’applaudissement général.
Catalogue d'une importante collection de livres rares et de manuscrits provenant en grande partie de feu M. le Marquis de M... (Paris, 1871), p. 297 :
2017. L’Anniversaire, ou la fête de la souveraineté, scène lyrique et mélodramatique, mêlée de pantomime, combats et danses. Paroles de A. Cuvelier et J. Mittié, musique d’O. Vanderbrœk. Paris,an VI (1798), 16 pages in-8.
Pièce de circonstance dont l’action se passe dans le Pas-de-Calais. Cuvelier de Trie, l’un des auteurs, est né dans ce département.
La base César connaît deux représentations, les 20 et 23 mars 1798, au Théâtre de l'Ambigu-Comique.
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