L’Armateur et l’Espérance, prologue, 1er janvier 1810.
Théâtre des Jeux Gymniques.
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Titre :
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Armateur et l’Espérance (l')
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Genre
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prologue
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Nombre d'actes :
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Vers / prose
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Musique :
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Date de création :
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1er janvier 1810
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Théâtre :
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Théâtre des Jeux Gymniques
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Auteur(s) des paroles :
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Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome I, p. 209-210 :
[« Prologue » composé de « scènes allégoriques » que le critique trouve froides. Pour « y jeter de l’intérêt », il faudrait visiblement plus de pompe et d’ensemble.]
THÉATRE DES JEUX GYMNIQUES.
Salle de la Porte S. Martin.
L'ouverture de cette salle a eu lieu, le premier janvier 1810, par un Prologue intitulé : l’Armateur et l'Espérance, suivi du Soleil et les Glaces, tableau dans le genre de Servandoni.
Un Armateur ne reçoit depuis longtemps aucune nouvelle du vaisseau le Saint-Martin qu'il a lancé il y a plusieurs années. L'Espérance lui promet de ramener son vaisseau qui est arrêté par les glaces. La scène change, et on voit en effet le vaisseau arrêté entre des rochers couverts de frimas. Les matelots travaillent en vain à le dégager. Le Zèle est endormi ; l'Espérance le réveille. On invoque le Soleil qui fond les glaces, et le vaisseau vogue enfin. Ces scènes allégoriques sont froides. Les tableaux manquent de cette pompe, de ce bel ensemble qui pourroit seul y jeter de l'intérêt. C'est surtout dans la seconde pièce que cela s'est fait sentir plus vivement.
[Servandoni est un peintre italien venu s’installer à Paris en 1724, et qui a travaillé à des décors pour l’Opéra et à des architectures éphémères élevées pour des fêtes et des cérémonies.]
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