L'Athénée des Femmes, vaudeville en un acte, 14 floréal an 13 (4 mai 1805).
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Athénée des femmes (l’)
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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14 floréal an 13 (4 mai 1805)
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Almanach des Muses 1806.
Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 10e année, 1805, tome III, p. 202 :
[Exécution qui a le mérite de la clarté et de la brièveté.]
Ce vaudeville a été reçu au milieu des huées et des sifflets. Ni plan, ni style, rien enfin qui pouvoit engager à l'indulgence. Aussi la pièce ne reparoîtra sans doute plus.
Archives littéraires de l'Europe, ou Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie, tome sixième (1805), Gazette littéraire, avril 1805, p. lx :
[Autre exécution bien claire, mais plus développée : dans un monde où les femmes ont un fort petit rôle, l’attaque contre leur tentative d’émancipation est mal venue, d’autant plus qu’elle est mal faite. Mais c’est surtout un ouvrage sans intérêt, contre lequel il n’est pas utile de se fâcher.]
L'Athénée des Femmes, comédie en un acte.
On ignore le nom de l'auteur de cet ouvrage, qui n'a eu qu'un jour d'existence. On est toujours mal reçu à Paris quand on veut aiguiser la satyre contre les femmes. Que ce sexe aimable étudie la chimie, l'anatomie, qu'il se plaise à dessiner le nu et l'écorché, qu'il préside des athénées, cela est assurément fort ridicule. Mais c'est une mode qui passera comme bien d'autres, et ce sera le caprice du jour qui chassera le caprice de la veille. Mais qu'un auteur de petits couplets veuille trancher du Molière, et prétende faire une révolution dans l'empire de la mode, c'est assurément ce que les femmes ne lui permettront point. Ce qui aurait pu cependant solliciter quelque indulgence pour l'auteur de l’Athénée des femmes, c'est que son ouvrage n'est rien moins que ce qu'il devrait être pour opérer cette révolution. Ses épigrammes sont fades, ses pointes mal aiguisées, son style de mauvais goût et de mauvais ton ; enfin, la pièce entière est sans finesse, sans esprit, sans délicatesse. Il n'y avait donc pas de quoi se fâcher. Rien de plus innocent qu'un pareil ouvrage. Il a été jugé et condamné avec rigueur sur l'intention. Il aurait dû être acquitté sur le fait.
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