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Les Amans Prothée, ou Qui compte sans son hôte compte deux fois

Les Amans Prothée, ou Qui compte sans son hôte compte deux fois, proverbe en un acte, mêlé de vaudevilles. Par le Citoyen Patrat, 12 vendémiaire an 7 [3 octobre 1798].

Théâtre Montansier, an 7.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Pissot et chez Dentu,

Les Amans Prothée, ou Qui compte sans son hôte compte deux fois ; proverbe en un acte, mêlé de vaudevilles. Par le Citoyen J. Patrat. Représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Citoyenne Montansier, le 12 vendémiaire an 7.

Courrier des spectacles, 14 vendémiaire an 7 (5 octobre 1798), p. 2 :

Théâtre Montansier.

Les amans prothées, ou Qui compte sans son hôte compte deux fois, proverbe vaudeville donné avant-hier pour la première fois a pleinement réussi.

Dubriel et Rosalie ne pouvant s’unir sans le consentement de Duval, oncle et tuteur de cette dernière, veulent le faire renoncer à la résolution qu’il a prise de ne la marier qu’à vingt-cinq ans. Dubriel a conduit Duval dans une hôtellerie supposée, qui est sa maison ; et ne pouvant vaincre son inflexibilité, il convient enfin avec lui que s’il survient quelque chose qui le fasse sortir de sa tranquillité et de son caractère, il lui donnera sa nièce : de concert avec Finette et Rosalie elle-même, il s’introduit près de l’oncle en procureur, en aubergiste ivre ; Rosalie en petite chansonnière, et Finette en hôtesse allemande. Celle-ci raconte à l’oncle excédé de leurs importunités, des malheurs qui le touchent infiniment. Duval se désole ; mais Dubriel survient, le rassure en lui présentant les objets qu’il regrette, et reçoit le prix de la gageure.

Les citoyennes Caroline, dans le rôle d ela Chansonnière, et Dancourt dans celui de l’hôtesse allemand, on obtenu tous les suffrages par la gaîté qu’elles ont répandues dans ce petit ouvrage.

Courrier des spectacles, 16 vendémiaire an 7 (7 octobre 1798), p. 2 :

En donnant l’analyse des Amans Prothée ou Qui compte sans son hôte compte deux fois, proverbe, joué au théâtre Montansier ; nous avons omis de donner le nom de l’auteur ; il a été demandé, c’est le cit. Patrat, avantageusement connu par plusieurs agréables productions.

Dans la base César, la pièce de Joseph Patrat est qualifiée de comédie en vers en un acte (en vers ?). Créée le 3 octobre 1798, elle a été jouée 44 fois jusqu’à la fin de l’année (en 3 mois, soit une fois tous les deux jours) et 55 fois en 1799, jusqu’au 3 novembre (soit 99 représentations en treize mois : c’est un succès considérable). Et ce succès semble s’être maintenu bien au-delà de 1799, puisqu’elle sert de point de comparaison, par exemple pour une pièce jouée en 1806, ou qu’elle est jouée au Théâtre des Variétés en 1815 (Journal de Paris du 4 décembre).

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