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Les Amours d'automne, ou les Vendangeurs

Les Amours d'automne, ou les Vendangeurs, ballet villageois en un acte, de Blache, chorégraphie d'Aumer, 2 prairial an 13 [22 mai 1805].

Théâtre de la Porte-Saint-Martin.

Le Courrier des spectacles du 2 prairial an 13 [22 mai 1805] signale bien une représentation des Amours d'automne au Théâtre de la Porte-Saint-Martin sans préciser s'il s'agit de la première.

Dans le Journal de Paris du même jour, c'est une représentation des Vendangeurs qui est signalée, toujours sans précision (on ne dit ni que c'est un ballet, ni qu'il s'agit de la première).

Courrier des spectacles, n° 3021 du 5 prairial an 13 [25 mai 1805], p. 3 :

[Le sujet n'est pas nouveau (il reprend « les idées principales » d'un vaudeville de Piis, les Vendangeurs ou les Deux baillis, de 1780), mais la réalisation est de qualité (goût, grâce, gaîté). Le sujet est vite résumé, tant il est convenu : deux baillis, une rivalité amoureuse, et une belle fête de campagne. Les interprètes sont cités avec éloge. L'auteur est un maître de ballet de Lyon, et l'exécution est due à un chorégraphe connu, « qui a mérité les suffrages du public ».]

Théâtre de la Porte St-Martin.

Ballet d'Automne.

Si l’auteur de ce ballet n’a pas le mérite de l’invention, si les idées principales appartiennent au joli Vaudeville de M. Piis, il a du moins l’avantage de les avoir distribuées avec goût, et d’en avoir tiré des tableaux pleins de grâce, des scènes piquantes et pleines de gaîté.

Le sujet est la colère d’un Bailli et d’un rival dédaigné, qui, pour punir Justine de leur avoir préféré Bastien, interdisent, par une ordonnance, tous les plaisirs de la danse et de la table, tous 1es jeux qui font le charme des fêtes de campagne. Tous ces détails sont très-bien rendus. Le rôle du Niais est joué avec beaucoup d’originalité par M. Robillon. On y a vivement applaudi la grâce de Mad. Quériau et les talens. de MM. Morand et Spilalier ; de Mesd. Santiquet, Etienne, et Sophie d’Outreville. L’auteur du ballet est M. Blache, maître de ballets à Lyon. L’exécution en a été confiée à M. Aumer, qui a mérité les suffrages du public.

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