Les Amours de Bayard ou le Chevalier sans peur et sans reproche, comédie en quatre actes et en prose, de M. Monvel, reprise le 16 juillet 1808.
Odéon. Théâtre de l’Impératrice.
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Titre :
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Amours de Bayard (les) ou le Chevalier sans peut et sans reproche
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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4
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Vers / prose
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en prose
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Musique :
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non
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Date de création :
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reprise le 16 juillet 1808
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Théâtre :
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Odéon, Théâtre de l’Impératrice
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Auteur(s) des paroles :
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Monvel
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C’est sous ce titre que la pièce de Monvel a été jouée, et de nouveau publiée en 1808 (à Paris, chez Hénée et chez Martinet) :
Les Amours de Bayard, ou le Chevalier sans peur et sans reproche, comédie héroïque en quatre actes ; Par J. M. Monvel, Membre de l’Institut. Représentée, pour la prmeière fois, à Paris, par les Comédiens Français, le 24 août 1786 ; et reprise au Théâtre de S. M. l’Impératrice, à l’Odéon, le 16 juillet 1808.
Les nombreuses éditions intérieurs inversent titre et sous-titre : le Chevalier sans peur et sans reproche, ou les Amours de Bayard.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome IV, p. 436-437 :
[Plutôt que de parler de la pièce, le compte rendu s’ouvre sur une belle question juridique : à quel théâtre appartient-elle ? Pas d’analyse, puisque la pièce est connue. Les interprètes sont cités de façon positive.]
ODÉON. THÉATRE DE L’IMPÉRATRICE.
Les Amours de Bayard.
Les journaux ont retenti de la querelle qui s’est élevée au sujet de cette pièce, entre le Théâtre Français et celui de l’Impératrice. M. Hoffmann s’est déclaré le défenseur de M. Monvel, et a écrit pour prouver le droit incontestable de la propriété, qui permettoit à M. Monvel de faire jouer la pièce où bon lui sembloit. Les Comédiens français ont fait valoir les dépenses qu’ils venoient de faire pour la remise de la pièce. Cette pièce est assez connue pour qu’il soit inutile de l’analyser ici. Les acteurs de l’Odéon n’ont pas l’habitude de porter le casque et la cuirasse, cependant Closel dans le rôle de Bayard a mis de la noblesse et de l’abandon. Le jeune Firmin a mis de la chaleur dans celui de La Palisse, et Armand a été fort comique dans le rôle de l’Ecuyer. Si Madame Dacosta n’a pas la beauté de l’actrice qui joua, la première, le rôle de Madame de Rendan, elle y a réuni des grâces et de la sensibilité.
Les représentations de cette pièce ont été très-suivies.
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