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Bayard à Lyon, ou le Tournoi

Bayard à Lyon, ou le Tournoi, vaudeville historique en 3 actes, de Théaulon,. musique de Dreuilh, ballet de Lachapelle, septembre 1811.

Lyon, Théâtre des Célestins.Sur la page de titre de la brochure, à Lyon, de l'Imprimerie de Pelzin et Drevon, 1811 :

Bayard à Lyon, ou le Tournois, Vaudeville historique, en trois Actes, Dédié aux Dames de Lyon, Par Marie-Emmanuel Théaulon, Auteur de Partie carrée, du Mariage de Cendrillon, etc. Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre des Célestins de Lyon, en septembre 1811, sous la Dirction de M. Ribié. (Musique nouvelle de M. Dreuilh. – Décors de M. Advinant. – Costumes dessinés par M. Lancelin Fils. – Ballet de M. Lachapelle. – Mise en scène par M. Solomé).

Journal politique et littéraire du département du Rhône, n° 33 du 30 mai 1816, p. 4 :

[La pièce a été jouée en 1811. Elle est reprise en 1816, mais sans susciter l'enthousiasme du critique.]

Théâtre des Célestins.

Une espiéglerie de l'enfance du chevalier sans peur et sans reproche a fourni à M. Théaulon le sujet de Bayard à Lyon, ou le tournoi, vaudeville faible de comique ainsi que d'intérêt, et d'une longueur assommante. L'ouvrage ne pourrait que gagner à être réduit en deux actes. Nous conseillons à l'auteur de supprimer quelques couplets faibles et de mauvais goût. Lancelin joue avec grâce et vivacité le rôle du jeune Bayard. Madame Camus a chanté d'une manière assez satisfaisante l'air ô toi qui règnes sur mon cœur, amour, etc. Gobert donne une couleur trop mélodramatique au chevalier Bellabre  ; Bertin est très-plaisant dans le rôle du sire des longues lances.         E. M.

Jean-Michel Dasque, le Chevalier Bayard, Paris, Ellipses, « Biographies et mythes historiques », 2018, p. 267, donne un résumé de l'intrigue de la pièce qui raconte l'épidose du tournoi auquel Bayard aurait participé, où il se serait illustré, avant d emontrer sa grandeur d'âme et renonçant à épouser la belle Héloïse dont il est amoureux, pour qu'elle puisse épouser son ami Bellabre qui la courtise. Jean-Michel Dasque voit dans la pièce la « preuve d'un engouement renouvelé » pour « le héros de Marignan ».

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