Bedéno, ou le Sancho de Bisnagar

Bedéno, ou le Sancho de Bisnagar, mélodrame-tragi-comique en trois actes, précédé d’un prologue, par Goldmann et Joseph Aude, musique de MM. Quaisain et ***, ballet de Richard, 6 octobre 1807.

Théâtre de l'Ambigu-Comique.

Almanach des Muses 1808.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, l'Auteur, 1807 :

Bedéno, ou le Sancho de Bisnagar, mélodrame en 3 actes en prose, précédé d'un prologue, par MM. Goldmann et Aude. Musique de MM. Quaisain et ***. Ballet de M. Richard, pensionnaire de l'Académie Impériale de Musique. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l'Ambigu-comique, 6 octobre 1807.]

Le nom du second compositeur n'est pas connu.

Mémorial dramatique, ou Almanach littéraire pour l’an 1808, p. 174 :

[La pièce, qui n’a pas réussi, mais n’a pas non plus échoué, est réduite à une intrigue orientale finissant de façon féerique. Elle avait pourtant tout pour réussir : « la beauté du spectacle, des décorations, des ballets et des combats », mais ça n’a pas suffi, malgré les acteurs qui ont joué « d'une manière digne d'éloges » (faut-il comprendre que les auteurs, qui ne sont pas nommés, sont responsables de l’échec ?)]

Bedéno, ou Le Sancho de Bisnagar, melodrame tragi-comique, de M.... ( 6 octobre.)

Bedéno règne à Bisnagar, capitale du Carnate, dans les Indes. Il a fait publier une loi par laquelle il est défendu à aucune femme de sortir de ses états. Zulim, jeune négociant d'Astracan, était alors à Bisnagar avec sa caravanne. Il y a vu Zuléma et en est devenu amoureux ; il la presse de le suivre et parvient à l'y décider. Bedéno, qui fait chercher les plus jolies femmes pour renouveller son sérail, apprenant que Zulim a emmené la belle Zuléma, envoie ses gardes à sa poursuite. Le prétendu ravisseur se défend contre les satellites du sultan ; mais durant la mêlée il perd son amante. Il se rend au palais de son rival, s'y introduit sous le costume du sultan Bedéno, retrouve Zuléma et se livre au bonheur de la revoir. Mais Bedéno survient, fait arrêter Zulim et ordonne qu’on lui tranche tête ; cet arrêt est à peine rendu, que l'amour descend sur un nuage, et commande à Bedéno de consentir à l'union des deux amans.

Malgré la beauté du spectacle, des décorations, des ballets et des combats, Bedéno n'a pas réussi. Le pauvre sultan a été honni et baffoué en dépit des efforts des acteurs chargés des principaux rôles, qui s'en sont acquittés d'une manière digne d'éloges.

Le Journal de Paris du 12 octobre 1807 signale la sixième représentation de Bedéno. Celui du 14 octobre comme celui du 16 répète l'annonce... Le 18, le 20, le 22, annonce d'une représentation de Bedéno, sans numéro. Ma recherche s'est arrêtée là.

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