Boursault, ou la Barbe de frère Jean, vaudeville en un acte, de M. Desfontaines, 19 brumaire an 8 (10 novembre 1799.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Boursault, ou la Barbe de frère Jean
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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19 brumaire an 8 (10 novembre 1799)
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Desfontaines
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Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, 1799, tome IV, p. 247-248 :
[Pour une fois, le critique ne mâche pas ses mots : cette pièce qui a réussi ne le méritait pas. Il lui donne de gros défauts, « point d'intrigue, des scènes décousues, un dialogue froid », compensés toutefois par deux circonstances atténuantes, « la pièce est bien jouée, et [...] la plupart des couplets sont jolis et soignés ». L’analyse met bien en valeur l’absence d’intrigue (pas de lien clair entre les événements) et le décousu entre les scènes. Les personnages sont pour certains mal dessinés (on va jusqu’à dire qu’on ne comprend pas « ce que c'est que le descendant d'Esope ». Un personnage échappe à la condamnation, mais c’est peut-être parce qu’il est bien joué. L’héroïne féminine est également épargnée. L’ nom de l’auteur est donné, accompagné d’une remarque désagréable...]
Boursaut, ou la Barbe de frère Jean.
Il est impossible de deviner à quoi cet ouvrage a dû son succès. Point d'intrigue, des scènes décousues, un dialogue froid, sembloient devoir lui présager un autre sort. Il est vrai que la pièce est bien jouée, et que la plupart des couplets sont jolis et soignés. En voici une courte analyse :
Boursaut a composé des couplets satyriques sur l'aventure de Nicole, jeune brodeuse, qui avoit coupé la barbe de frère Jean, pour la coudre au menton d'un saint François qu'elle brodoit. Il doit marier cette Nicole avec son domestique, et lui donne à dîner la veille du mariage, avec Benserade et Thomas Corneille. Il se réconcilie avec Boileau, et reçoit un cousin de Nicole, nommé la Rissole, qui veut faire connoissance avec lui, et un personnage allégorique qui se dit descendant d'Esope, et qui lui demande une représentation de ses deux comédies d'Esope à la cour et à la foire. Il reçoit une lettre-de-cachet qui l'envoie à la Bastille, et, presqu'au même instant, sa grâce sollicitée par Boileau, et la pièce finit.
Les rôles de Thomas Corneille et de Boileau sont tout-à-fait manqué s; on ne sait ce que c'est que le descendant d'Esope, et le rôle de Benserade est le mieux fait de la pièce ; il est très-bien joué par le C. Chapelle. Le rôle de Nicole est aussi très- bien joué par la C.ne Henry, qui chante avec beaucoup de grâces l'aventure de la barbe de frère Jean. La pièce est du C. Desfontaines qui, assurément, a fait très-souvent beaucoup mieux.
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