La Banqueroute du savetier

La Banqueroute du savetier, à propos de botte en un acte et en vaudevilles, imité d’un canevas italien de Federice, de Martainville, 5 thermidor an 9 [24 juillet 1801].

Théâtre de Montansier-Variétés.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1806 :

La Banqueroute du savetier, à propos de botte en un acte et en vaudevilles, imité d’un canevas italien de Federici: par A. Martainville. Représenté, pour la première fois, sur le théâtre de Montansier-Variétés, le 5 thermidor an 9.

Courrier des spectacles, n° 1608 du 6 thermidor an 9, p. 2 :

[Compte rendu condescendant d’une pièce sans intérêt pour le critique : l’intrigue est résumée rapidement, et réduite à moins que rien. Puis la pièce est condamnée : c’est un « ouvrage orné de toutes les gentillesses qu’on ne cesse d’admirer dans les Jocrisse, Cricri, etc. », ce qui n’est pas flatteur. Et le public n’a pas demandé l’auteur : c’est signe d’échec (mais la pièce a survécu : on en connaît au moins une gravure caricaturale, et elle est jouée en 1814, à Rouen, d’après le site Dezède).]

Théâtre Montansier,

Laforme, cordonnier, a promis Nicette, sa fille, au savetier l’Empeigne, mais Galopin, postillon des Messageries, pouvant mener une femme beaucoup plus loin, est sur le point d’être préféré, lorsque par ses conseils l’Empeigne commence sa petite fortune en faisant banqueroute de cinquante pour cent à ses pratiques, auxquelles il ne rend qu’un soulier sut deux qui lui ont été donnés à raccommoder ; il devient enfin aussi riche que son rival en partageant avec lui la succession d’un oncle commun. Tel est le fonds de l’ouvrage joué hier sous le titre de la Banqueroute du Savetier, ouvrage orné de toutes les gentillesses qu’on ne cesse d’admirer dans les Jocrisse, Cricri, etc. L’auteur n’a point été demandé.

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